Surtaxation des jeux : enjeux du travail parlementaire

Alors que de l'ensemble des représentants de la filière hippique s'organise en vue du rassemblement national du jeudi 7 novembre à Paris pour manifester contre le projet d'augmentation des taxes sur les paris hippiques, des parlementaires continuent leurs actions. C'est ainsi que Géraldine Bannier, députée de la Mayenne (Groupe Les Démocrates), était présente sur l'hippodrome de Laval ce vendredi 1er novembre. Elle a fait oeuvre de pédagogie sur les actions en cours sur le sujet qui touche les courses de plein fouet : "Avec quelques parlementaires, nous faisons un travail d'explication et de sensibilisation auprès du gouvernement sur les conséquences de l'actuel amendement qu'il a déposé et qui va avoir un impact profond et grave sur la filière des courses avec des socioprofessionnels qui pourraient connaître des pertes importantes de leur revenus. Aux dernières nouvelles, le gouvernement est à l'écoute et dit regarder toutes ces conséquences. Car il faut bien rappeler que le jeu hippique a une spécificité, celui de financer tout un écosystème qui fait vivre notre ruralité."
Engagée sur les questions liées à la filière cheval, elle fait partie de ceux qui ont déposé des "contre" amendements en vue "d'exclure les paris hippiques du champ d'application de l'augmentation des taxes sur les jeux et paris" nous a t-elle confié. Ces amendements seront examinés normalement ce lundi (4 novembre). Mais l'enjeu est encore certainement ailleurs continue Géraldine Bannier : "Compte tenu des conditions politiques du moment, on sait qu'il y aura probablement recours à l'article 49.3 par le gouvernement. C'est ce dernier et le premier ministre qui décideront des contenus de la loi actuellement discutée. Notre travail, dans nos échanges avec les cabinets ministériels, est bien d'apporter tous les arguments qui prouvent qu'une surtaxation des paris hippiques mettrait la filière en danger. C'est un travail en coulisses qui consiste aussi à combattre tous les a priori sur les courses. On relaie également le fait qu'il y a une importante mobilisation de la filière hippique pour que le gouvernement prenne pleinement conscience de l'impact que le projet va avoir."

Noé Perron et Patrice Pacaud sur la touche

La 7ème épreuve de la réunion de Lisieux, vendredi 1er novembre, a connu peu après son départ une impressionnante chute collective, projetant à terre trois pilotes : Sébastien Hardy, Patrice Pacaud et Noé Perron. Le premier, joint par téléphone ce samedi, s'en sort avec des douleurs et des courbatures. De son côté, Patrice Pacaud nous a appris qu'il a subi des examens à l'hôpital de Lisieux qui ont révélé deux cotes cassées et un traumatisme crânien. Il est rentré chez lui et est sur la touche pendant plusieurs semaines. Noé Perron s'est vu diagnostiquer pour sa part, à l'hôpital de Falaise, une fracture au niveau du coude. Lui aussi sera indisponible un certain temps.
Jugé coupable de la gêne initiale, aux commandes de Laurana (Espoir Prestance), Luc Gaborit a écopé de 15 jours de mise à pied (du 15 au 29 novembre). Les trois chevaux victimes de la chute n'ont pas montré, à chaud, de lésions importantes nous a appris Patrice Pacaud.

Des pointures dans le Prix Reynolds

La validation des partants du Prix Reynolds (Gr.2), ouvert aux meilleurs concurrents d'âge sous la selle et temps fort de la réunion de lundi (4 novembre) à Vincennes, a finalisé une liste de huit partants. L'épreuve se disputera sur le parcours des 2.175 mètres de la grande piste parisienne. Les trois candidates les plus riches, dont deux sont millionnaires en euros, sont toutes titulaires d'au moins un Groupe 1, à savoir Hirondelle du Rib (Rolling d'Héripré), Hanna des Molles (Village Mystic) et Granvillaise Bleue (Jag de Bellouet). Ce trio de "grandes dames" aura sur sa route un autre trio, composé de hongres de talents celui-ci, avec Fulton (Royal Dream), Granit Meslois (Shadow d'Odyssée) et Extreme Desbois (Tornado Bello).