L’élevage est depuis hier (mardi) dans le plus grand flou. Deux consignes différentes s’opposent plongeant le secteur dans un moment d’incertitude pour la continuité de son activité en cette période de crise.

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D’un côté, on a, depuis mardi 17 mars, la diffusion par le Conseil National de l’Ordre des Vétérinaires (CNOV) et l’Association Vétérinaire Equine Française (AVEF) d’un communiqué classant le suivi gynécologique dans la catégorie des actes non urgents. Dès lors, la pratique serait suspendue jusqu’au 1er avril (lire le communiqué par ce lien). De facto, cette décision stoppe pratiquement la saison de monte suivant le principe, « pas de gynécologie, pas de saillie ». De l’autre, on reçoit les consignes des organisations socioprofessionnelles d’éleveurs et d’étalonniers qui considèrent que le suivi gynécologique est un acte d’urgence en pleine période de monte (lire ci-dessous les déclarations du SEPT et du GAET). Il y a donc là un hiatus majeur qui plonge toute la filière dans l’inquiétude. Un praticien vétérinaire nous a expliqué la situation : « On est effectivement dans le flou, avec deux informations complètement contradictoires. Il y a la publication de l’Ordre qui interdit tout suivi gyné