Amendement retiré, la garde et la pression maintenues

L’art de la négociation est subtil, fait de discussions, de pouvoir de conviction et de pressions. Le cocktail doit être bien dosé pour donner des résultats. C'est ce qui semble s'être passé en l'espace de moins de 48h dans le cadre de la proposition de taxe sur les paris. Si rien n’est définitivement gagné, on a découvert avec autant de surprise que de satisfaction que l’amendement avait été retiré AS894 (voir ici) comme le précise le site de l’Assemblée Nationale.

C’est un nouvel épisode dans le feuilleton fiscal sur les paris. L’amendement déposé par les députés Benjamin Lucas-Lundy, Hendrik Davi, Marie-Charlotte Garin et Sébastien Peytavie a donc été retiré du projet de loi de finance.
C’est une bataille de gagnée par la diplomatie de la filière emmenée par les sociétés-mères et la FNCH à l’encontre des députés, lesquels ont peut-être aussi été sensibles aux premières intentions de manifestation annoncées par les différentes associations professionnelles. Mais le terme de bataille est choisi à dessein, l’affaire n’étant en aucun cas totalement finie tant que la loi de finances et donc le budget n’ont pas été définitivement adoptés. En ce dimanche soir, le message est clair : on maintient la garde et on continue d’expliquer le principe vertueux du financement d’une filière économique agricole autonome.