... © ScoopDyga
Christophe Bridault aux ventes
- 28.03.2025

Courtiers : comment fonctionnent-ils ?

Leurs silhouettes font parties intégrantes des salles de ventes, des hippodromes et des différents haras dès que les beaux jours font leurs retours. Ils ou elles, ce sont les courtiers. Personnages incontournables des courses, ils sont à la recherche permanente de nouvelles pépites et accompagnent les propriétaires et passionnés dans leurs démarches. Nous sommes allés à la rencontre de trois d'entre eux pour connaître leurs parcours et leurs modes de fonctionnement. Premier constat, dans chaque cas, la communication tient une part majeure.

MÉTIERS

Christophe Bridault, de courtier à animateur d’écurie

Fils d’un passionné de trotteurs, Christophe Bridault est bercé dès son enfance dans le monde des courses. Commercial dans la grande distribution pendant quinze ans avant de passer huit ans chez Audi, tout en ayant des chevaux, il décide de franchir le pas il y a sept ans. "Je souhaitais joindre l’utile à l’agréable, raconte-t-il. À cette époque, il y avait moins de courtiers qu’aujourd’hui et mon expérience avec mes précédents postes était un plus. J’ai commencé par vendre deux ou trois saillies pour un copain et des parts d’étalons que je possédais. Je me suis vraiment lancé en 2017. La première année, j’ai vendu 20 saillies. Aujourd’hui, je suis passé à 700. En parallèle, j’ai augmenté mon cheptel de poulinières qui atteint désormais 16 juments. J’ai également créé "espace-trot.com", une plateforme qui permet de mettre en relation les acheteurs et vendeurs de saillies ou de parts d’étalon. Elle est disponible 24h/24 et 7jours /7."
Son entreprise s'est structurée et est en constant développement nous apprend Christophe Bridault : "Ma fonction de courtier me permet d’aller à la rencontre de nombreuses personnes et, à mon échelle, de faire découvrir ce milieu. Avec deux amis extérieurs au métier, nous avons créé l’écurie BCC Racing (N.D.L.R. : BBC pour Bridault, Chelbabi et Canteri).

J’ai commencé par vendre deux ou trois saillies pour un copain et des parts d’étalons que je possédais. Je me suis vraiment lancé en 2017. La première année, j’ai vendu 20 saillies. Aujourd’hui, je suis passé à 700. (Christophe Bridault)

Les 16 chevaux que nous avons déjà acquis depuis plusieurs semaines à l’image de Leïa Princess ou encore de Marathon Man, pour ne citer qu’eux, devraient passer sous la casaque de l’écurie dès la validation de celle-ci."
Avec quelle idée ? "Proposer des parts de ces chevaux à de nouveaux clients et de les impliquer dans la vie quotidienne des chevaux via une communication régulière, répond le courtier originaire du Nord. Les entraîneurs n’ont pas suffisamment le temps de communiquer avec leurs clients."

A voir aussi :
...
Météore de Simm
garde le pouvoir

Si Matignon (Bird Parker) a donné longtemps l'impression de pouvoir briguer le pouvoir, le Président Météore de Simm (Boccador de Simm) reste au sommet de la promotion des 3 ans montés en gardant son invincibilité dans la ...

Lire la suite
...
Une nouvelle réglementation de ferrure à partir du 10 novembre

Le débat instauré suite au Critérium des 3 Ans 2025 et l'utilisation de plaques usées vient de trouver une première réponse. Un annexe du Bulletin Officiel daté du 30 octobre fait état d'une décision prise par le ...

Lire la suite
...
Michel Gallier :
"Inexess Bleu est le meilleur"

La casaque blanche et bleue de Michel Gallier a connu les plus grands succès avec Jag de Bellouet. Non content d’être un compétiteur exceptionnel, le "Cannibale", dernier double vainqueur la même année des Prix d’...

Lire la suite
...
Grand Prix des Nations : inexess bleu en quête d'un troisième Groupe 1 consécutif

Alors qu'il n'avait encore jamais couru de Groupe 1 de sa carrière, Inexess Bleu (Vittel de Brévol) vient coup sur coup de remporter le Grand Prix de Wallonie, à Mons (Belgique), le 20 septembre) et la Finale de l’UET Elite ...

Lire la suite