La réunion de mardi (24 juin) de Vichy avait un caractère expérimental. Sur place, les paris ne pouvaient être engagés que par des moyens digitaux. En l’occurrence, les interfaces de paris étaient les bornes de l’hippodrome, l’interface Smarturf et les comptes PMU+. C’est Philippe Bouchara, le président de la société des courses de Vichy Auvergne, qui est à l’initiative de ce test. Qu’est ce qui motive une telle opération ? Quels premiers enseignements tirer de l’opération ? Décryptage avec Philippe Bouchara.
Il faut d’abord parler du contour de l’opération prise de paris 100 % digital de Vichy. Le choix de la réunion n’est pas anodin. Affiche de semaine, sans temps fort, elle n’impacte qu’un public limité. "Nous avions choisi cette réunion sans public important pour faire ce test en "sécurité", précise Philippe Bouchara. L’audience était comparable à l’an dernier avec environ 250 personnes sur l’hippodrome, socioprofessionnels inclus. Côté public, disons que nous avions une bonne centaine de personnes qui répondaient aux critères de joueur potentiel actif."
Et quel premier bilan chiffré des enjeux sur hippodrome ? "On est en léger retrait à un peu plus de 12.000 € contre 14.000 € l’an dernier. Pour moi, c'est positif car on aurait pu avoir une chute très importante des enjeux." Précisément, il y a eu moins de joueurs mais ils ont joué plus par ticket (6 € l’an dernier contre 8 € cette fois). Pour cette réunion test, Philippe Bouchara note que les deux prestataires, PMC (Smarturf) et PMU, ont répondu présent avec une belle présence terrain.
Et quel objectif de cette opération ? "L'idée est bien que les gens prennent l’habitude de prises de paris sur les canaux digitaux car je pense que c’est l’avenir. La grande question derrière tout cela, tout hippodrome confondu, est qu’il faut qu’on arrive à ce que la prise de paris ne soit pas une source de coûts mais une source de profits ou, au moins, génère un résultat flat. Or, aujourd’hui, c’est une source de coûts. Globalement, à l’échelle nationale, cela représente deux à trois millions d’euros de pertes. Ces pertes sont finalement couvertes, au travers la FNCH (Fédération Nationale des Courses), par les deux sociétés mères. À l’heure où l’on cherche de l’argent partout et sur un domaine qui est aussi à mes yeux notre activité principale (le pari hippique), on ne devrait pas être face une perte."
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