48H au Trot-Les courses aux enchères : rendez-vous le 3 juin

L'an dernier, l'acte I des "48H au Trot : les courses aux enchères" a connu un franc succès sur l'hippodrome d'Angers. Pour rappel, le concept est de proposer lors d'une réunion PMH trois courses (une pour 3 ans, une pour 4 ans et une pour 5 à 7 ans) dont l'intégralité des concurrents sont proposés à la vente quelques heures après. Il y a un an, Histoire d'Una (Boléro Love) a ainsi été achetée 36 000 € avant d'apporter de très vives satisfactions à son nouvel entourage, allant jusqu'à se classer 3ème de Groupe 1 cet hiver. Au total, 22 des 38 partants avaient changé de main à l'issue de leur passage sur le ring pour un chiffre d'affaires global de plus de 400 000 €. L'opération est renouvelée le samedi 3 juin sur l'hippodrome de Meslay-du-Maine (où se sera déjà disputée une réunion Premium le 1er juin), avec une vente aux enchères par Arqana Trot qui débutera à partir de 19 heures. Afin de susciter et encourager les transactions, des primes sponsors d'un montant minimum de 20 000 € par course sont versées à l'ensemble des propriétaires et entraîneurs vendeurs selon le même principe que l'an dernier.

Coup de jeune sur le Comité des courses de Méral

Coup de jeune sur le Comité des courses de Méral

Petite commune rurale de la Mayenne d'un peu plus de mille habitants, Méral est connue pour son hippodrome qui organise chaque année trois réunions mixtes. Alors que le coup d'envoi de la saison sera donné le dimanche 16 avril, la société des courses présidée par Didier Dauverné a procédé à un renouvellement de son comité dont plusieurs membres étaient atteints par la limite d'âge. Tant et si bien que ce ne sont pas moins de six trentenaires qui ont fait leur entrée dans le comité. À une époque où beaucoup de sociétés disent avoir du mal à susciter des vocations chez les plus jeunes, Méral donne ainsi l'exemple. "Nous sommes tous originaires de Méral et c'est en quelque sorte un relais entre générations car, pour beaucoup d'entre nous, nos parents ou même pour certains nos grands-parents étaient membres de la société, avance Lise Dauverné, fille de l'entraîneur mayennais et commerciale dans le secteur de l'optique. On a pour ainsi dire tous grandi ensemble y compris sur l'hippodrome. Et si ce n'est pas nous qui prenons le relais, qui va le faire pour que les courses de Méral perdurent ? Ça nous tient à coeur de reprendre le flambeau." Que ce soit pour au niveau du secrétariat, de la trésorerie ou bien encore de la communication, chacun va apporter sa pierre à l'édifice. "Au début, ce sera sûrement une charge de travail importante pour nous qui avons tous des professions et pour certains des jeunes enfants mais on s'est tous retrouvés dans cette projet."