Comité suite : un nouveau nom pour la société-mère

Dans un souci d’une meilleure identification de son objet social, que ce soit aux yeux des socio-professionnels comme de tous ses interlocuteurs, le nom historique de la SECF évolue. La Société d’Encouragement à l’Elevage du Cheval Français sera désormais nommée la Société d’Encouragement à l’élevage du Trotteur Français (SETF) et plus communément la Société du Trotteur Français. Les statuts de la Société Mère ont été modifiés en ce sens, avec de nouveaux supports créés pour l’occasion. Le Comité a approuvé cette évolution de dénomination à une très forte majorité.




Ce comité a approuvé les comptes de 2022, arrêtés une semaine plus tôt par le Conseil d’Administration, présentant un résultat net de 11,2 millions d’euros.

Le calendrier Eté-Automne pour les hippodromes de Paris-Vincennes, Enghien, Cabourg et Caen a été tout pareillement validé, pour la période courant du 1er juillet au 31 octobre. Il comporte 666 courses pour une distribution de 28,2 millions d’euros, dont 13 millions alloués à Paris-Vincennes, 10 millions à Enghien, 4,3 millions à Cabourg et 1,1 million à Caen.

La journée phare des Critériums des 3 ans, 4 ans et 5 ans, mise en place l’an dernier dans le cadre de l’aménagement du programme classique, se déroulera le dimanche 17 septembre. Elle sera l’occasion, pour les dirigeants de la Société du Trotteur Français, d’y inviter propriétaires et éleveurs et de leur dérouler le tapis rouge.

La veille de cette réunion de gala, les socio-professionnels auront été invités de leur côté à découvrir la nouvelle « Maison des Courses » et d’y être accueillis par les équipes de la Société Mère. Les autres dates à retenir sont celles du 24 septembre (Prix des Elites) et du 29 septembre (éliminatoires du GP de l’UET dont la finale se disputera à Solvalla le 14 octobre).

Depuis 2017, la moyenne des partants par course au trot a baissé significativement (- 8% sur cinq ans). Trois chantiers ont été initiés depuis novembre 2022, et dix réunions de travail organisées avec la Commission des Programmes et les Comités Régionaux pour identifier les causes de cette désaffection et tenter d’y remédier, afin de soutenir la recette des réunions et courses Premium.

Le premier sujet d’urgence à traiter concerne le manque de personnel au sein des écuries d’entraînement. D’où la tenue d’Assises de l’emploi à la rentrée en vue de trouver les mesures adéquates pour relancer l’attractivité du métier. D’autres actions sont prévues en matière de calendrier et de programmes, tout comme une réflexion à mener sur la règlementation actuelle.

Une première mesure visant à adapter les temps de qualification et leurs périodes d’application pour les poulains et pouliche de âgés de 2 ans a été votée : dès cette année, le changement du temps exigé prévu au 1er août est repoussé au 1er novembre.


Faut-il subir et accepter la baisse des effectifs de poulinières, au fil des années ? Sur ces cinq dernières années, le cheptel reproducteur femelle est passé de 15 410 têtes à 12 737 unités, soit une perte de 2 650 reproductrices. Il va de soi que cette évolution négative suscite son lot d’interrogations aussi bien chez les dirigeants de la Société du Trotteur Français que chez les éleveurs.

La Commission de l’Elevage a fait, là aussi, tout un travail d’analyses aboutissant à des propositions de relance de l’activité, avec pour objectif une stabilisation du nombre de poulinières saillies.

Des propositions de modifications au Règlement du Stud-Book du Trotteur Français, assouplissant certaines règles d’admission à l’élevage, ont ainsi été adoptées par le Comité.