Elie de Beaufour, seul aux 25 mètres dans le Prix Jean Riaud

Après le premier forfait enregistré ce mardi matin, la liste des prétendants au Prix Jean Riaud (Groupe 3), tête d'affiche de la réunion de vendredi soir à Vincennes, comporte 16 noms. Le plus riche d'entre eux est Elie de Beaufour (Royal Dream) qui s'élancera d'ailleurs au second poteau. Jean-Michel Bazire a déclaré sa drive et un émoji vert pour son pensionnaire, lequel avait déjà pris part à l'édition 2022 de ce Groupe 3 (septième) alors disputé au mois d'avril et remporté par Diable de Vauvert (Prince d'Espace) un mois et demi avant de donner la France une victoire supplémentaire dans le Harper Hanovers lors du week-end de l'Elitloppet. Le cheval d'Éric Levallois et Bertrand de Folleville qui reste sur une 5ème place dans les "Ducs de Normandie" aura fort à faire pour rendre la distance, surtout s'il se confirme qu'Idao de Tillard (Sévérino) profite de l'occasion pour effectuer sa rentrée, lui qui a bénéficié d'un break après son meeting d'hiver. À la mi-journée, seul Éric Blot avait mis un émoji vert pour Écho de Chanlecy (Quinoa du Gers), drivé comme de coutume par Tony Le Beller. Parmi les autres potentiels candidats en tête, signalons l'italien Capital Mail (Nad Al Sheba) qui reste sur sa 3ème place dans la finale du Grand Prix de la Loterie (Groupe 1) à Naples avec Gaby Gelormini.

Elitloppet : Matthieu Abrivard va devoir composer

En apprenant dimanche après-midi que Vivid Wise As (Yankee Glide) avait hérité du n°7 dans la première batterie de l'Elitloppet dimanche prochain à Solvalla (Suède), Matthieu Abrivard n'était évidemment pas aux anges. "Je me suis dit : et merde..., nous a-t-il répondu quand on lui a demandé quelle avait été sa réaction. Forcément, ce n'est pas terrible. On est au large dans une bonne batterie, avec de vrais démarreurs en dedans de nous." Dès lors, la question se pose de savoir quelle tactique adoptée. "Je ne sais pas trop comment on va procéder. Je vais voir avec l'entourage du cheval ce qu'ils souhaitent, prolonge-t-il. Il est capable de démarrer très vite même si je ne le fais plus quand il court en France. Peut-être qu'il faut que je me permette de le faire cette fois. C'est l'Elitloppet... Il y a beaucoup de paramètres qui doivent être réunis pour bien faire. Avoir le n°7 dans sa batterie complique les choses... Peut-être que j'aurais préféré avoir ce numéro dans la batterie d'Étonnant car on sait qu'il est obligé de venir à un moment. Maintenant, je vais partir confiant quand même. Il faut y aller avec le couteau entre les dents, sinon il faut rester en France. Le cheval arrive avec une certaine fraîcheur. Simplement, la "Loterie" ne s'est pas bien passée pour lui."

Jag Stryck au travail à Vincennes

Profitant de la réunion de ce mardi à Vincennes, Cyrille Buhigné a amené travailler Jag Stryck (Brétigny) avec Tom Beauvais à son sulky. "Il connaît tout par coeur à la maison, si bien qu'il ne se tracasse pas de trop, nous explique l'entraîneur mayennais. Venir ici même sans travailler dur comme aujourd'hui (mardi) lui fait du bien. Cela lui permet de se mettre en éveil dans l'ambiance d'une réunion de courses." Le cheval de Marc Cartier reste sur sa quatrième place du mois d'avril dans le Prix de Tonnac-Villeneuve (Groupe 2) à Enghien et sera en piste à deux reprises en juin à Vincennes (les 10 et 25 juin). "À Enghien, on a eu beaucoup de regrets car il n'a fait que trois cents mètres de course, confie Cyrille Buhigné. On continue à suivre le programme classique pour lui. Il n'a pas de kilos en trop mais ce travail va lui faire du bien dans l'optique de sa prochaine course."