Le 30 mai dernier, il a frappé un grand coup. En remportant les deux dernières courses menant vers le Prix Albert Viel (Gr.1), William Bigeon a fait briller les couleurs de Joël Séché et propulsé King Opéra (Ready Cash) et Kana de Beylev (Express Jet) sur la ligne des favoris de la grande course pour 3 ans lors de la Journée des Champions dimanche prochain. Un simple coup d'éclat ? Non, plutôt une nouvelle étape dans la construction d'une carrière qui arrive aujourd'hui à maturité.
24h : William, nous sommes à quelques jours de la Journée des Champions, dans quel état d’esprit êtes-vous ?
William Bigeon : Pour le moment, ça va ! La dernière semaine sera sûrement plus compliquée à gérer niveau stress, mais nous sommes encore à plusieurs jours de la grande échéance et tout va bien. Les dernières courses de mes représentants ont toutes été bonnes. Les récupérations et les entraînements qui ont suivi également, donc je suis assez serein.
Vous allez avoir une journée chargée le 25, sur qui comptez-vous le plus ?
J’espère voir King Opéra et Kana de Beylev réaliser deux très belles courses dans le Prix Albert Viel Gr.1. Leurs dernières courses préparatoires sont bonnes donc je ne prends pas trop de risques (rires). Pour moi, King Opéra est supérieur à Kana de Beylev, il a quelque chose de plus que la jument.
Vous avez un effectif d’environ 30 chevaux à courir, vous vous estimez chanceux d’avoir une telle génération dans les K et même les J ?
On peut même remonter avec les « I » : j’ai une jument comme Izarra Most qui a montré des vrais moyens, Iris From lauréate de deux courses cet hiver, Irina d’Atout ou encore Infiniment Citron qui aligne les victoires. C’est déjà très bien d’avoir des chevaux de valeur parisienne. Nous avons monté une marche avec les J et une supplémentaire avec les K. Je suis conscient de la valeur de mes chevaux.
Comment expliquez-vous cette évolution en dehors des investissements de vos propriétaires ?
J’ai toujours aimé travailler avec les jeunes chevaux depuis que je suis installé. Cela a débuté avec Brise de l’Alba, Cash de l’Alba, Diablo du Noyer ou encore Eléa Madrik. Les générations de F, G et H ont été plus calmes. Après, je me suis un peu trop étalé avec une location sur le domaine de Grosbois. Il était difficile de bien gérer les deux centres en même temps. Les chiffres ne mentent pas, mes meilleures années ont été celles où j’étais principalement à Bonchamp. Au final, je me suis concentré sur mon centre d’entraînement principal et les économies effectuées en laissant Grosbois m’ont permis d’apporter des améliorations sur mes infrastructures mayennaises. C’est le cas notamment avec notre ligne droite que nous avons rallongée depuis quelques saisons.
C’est important de communiquer sur notre métier. Il faut ouvrir nos écuries et démocratiser notre sport
William Bigeon
Irréprochable depuis le jour de sa (bonne) qualification (1'17''1 à Caen) en passant par ses deux bonnes deuxièmes places pour lancer sa carrière officielle, Lucifer Du Pont (Golden Bridge) va trouver à Saint-Galmier une occasion en or pour ...
Lire la suiteSon nom est devenu familier de ceux qui pointent avec manie les professionnels les plus efficaces du moment. Avec 22 succès au 23 juillet, Antoine Trihollet est désormais dans le top 50 national des entraîneurs en nombre de victoires et ...
Lire la suiteCe sera l'événement en Europe de la semaine prochaine. Le Hugo Abergs Memorial, Groupe 1 sur 1.609m, réunira dix concurrents mardi 30 juillet à Jägersro. Pas de trotteur français en lice mais la légende Vivid Wise As (...
Lire la suite1'11''3, c'est le chrono-canon signé par Kotkie (Love You) pour remporter lundi soir le Prix de la Gastronomie à Cagnes-sur-Mer. C'est tout simplement le nouveau record pour un 4 ans sur la piste azuréenne. Cette ancienne représentante de Jean-Pierre ...
Lire la suite