La génétique équine passe un nouveau cap

Lancée en décembre dernier, l’offre sur la génomique du trotteur lancée par Equibiogènes s’est ouverte à un panel d’éleveurs et professionnels du trot de plus en plus vaste. Les questions du potentiel génétique des poulains et pouliches et de l’héritage effectif ou non des gènes favorables de ses parents mobilisent de plus en plus.

C’est un secteur en plein développement, clairement rattaché à la recherche. La génomique du trotteur permet de travailler sur la prédictibilité. Il s’agit d’ouvrir la « boîte noire » du capital génétique de chaque trotteur. Claude Guégan, à la tête d’Equibiogènes et leader français de la recherche privée dans le domaine, nous avait précisé sur le sujet en décembre : « Le capital génétique est en quelque sorte un socle ou un potentiel. S’il est solide, on a une probabilité d’aptitudes élevée. C’est son exploitation par le travail qui fera la différence. Si ce capital génétique est faible à la base, on pourra tout faire autour, on ne pourra aller très loin. C’est le "vieux" débat entre l’inné et l’acquis. L’inné, de l’ordre de 35 %, est transmissible par la génétique et l’acquis se caractérise par l’élevage et toutes les actions qui construisent chaque cheval. En conclusion, notre package d'index permet à chaque éleveur, propriétaire et investisseur de bien visualiser et identifier le réel potentiel de ses chevaux. » On est là aussi dans l’optimisation et le respect des aptitudes de chacun : « Il s’agit d’utiliser les chevaux à bon escient. Il ne sert à rien de vouloir qualifier un poulain qui sort avec un indice précocité peu favorable au mois de mai de ses 2 ans. » Le cœur du sujet est d’exploiter les trotteurs au mieux de leur potentiel sans passer à côté de ce qu’ils peuvent faire. « Une aptitude non exploitée ne veut pas dire qu’elle n’existe pas », ajoute ainsi Claude Guégan.

L’importance de l’héritage génétique
Alors comment ont-été reçus les offres d’Equibiogènes ? « Les éleveurs aguerris au SynchroGait nous sollicitent avec cette nouvelle offre mais pas que. Beaucoup de propriétaires et d’éleveurs vendeurs cherchent à connaître les aptitudes futures de leur cheptel ou production. »