48h au trot : l'heure du bilan

La deuxième édition des courses aux enchères, organisée le 3 juin à Meslay-du-Maine, dans le cadre des 48h au Trot, avait permis la vente de 19 concurrents des courses sélectionnées pour l’opération. Il est l’heure du bilan, tant chiffré qu’organisationnel. Nous donnons la parole à l’homme orchestre de l’opération, Jocelyn Robert, et à des partenaires sponsors.

24h au Trot.- Quel bilan général tirez-vous du point de vue de l’audience et des ressentis des partenaires ?
Jocelyn Robert.- La journée dans sa globalité est positive avec des sponsors satisfaits de rencontrer leurs clients et d’échanger avec eux leur carnet d’adresse jusque tard dans la nuit. On a comptabilisé plus de 600 personnes lors de la soirée. De ce point de vue, l’exercice est réussi.

Que dire du volet vente ?
JR.- Le bilan est ici mitigé et en deçà de la première édition d’Angers avec 6 % de chevaux vendus en moins (19 vendus en 2023). Cela nous interpelle sur le modèle commercial et il sera bon de retravailler la partition. Les primes sponsors ont joué leur rôle d’accélérateur de commerce si l’on considère que quatre des six chevaux arrivés aux premières et deuxièmes places ont été vendus et ont permis à leur entourage de toucher les plus belles primes sponsors individuelles (9.000 € pour les premiers et 5.000 € pour les deuxièmes). Ces primes seront encore augmentées des primes sponsors non distribuées. Ce qui donne une prime supplémentaire de 1.284 € pour chaque entourage vendeur. Il faut rappeler qu’un total de 60.000 € de primes sponsors est distribué lors de cette opération.

Quel calendrier pour le versement de ces primes sponsors aux vendeurs ?
Elles seront mises en paiement au plus tard lors de la première semaine de juillet selon les modalités des contrats d’associations et/ou de location enregistrés à la société mère LeTrot.

Quel est le budget total de l’opération ?
Il se chiffre à environ 100.000 € de collecte de sponsoring qui génère, après versement des primes et des frais de fonctionnement (incluant comme le cocktail privatif), un résultat positif d’environ 15.000 €, lequel entrera dans les caisses de la Fédération Anjou-Maine. Le volume de travail de l’équipe de bénévoles pour l’organisation de l’opération s’élève à environ 1.000 heures de travail.