Une nouvelle organisation pour la SETF

Après avoir changé officiellement de nom au printemps, la Société d’Encouragement à l’Elevage du Trotteur Français (SETF et non plus SECF) dispose, depuis ce 1er juillet, d’un nouvel organigramme. C’était la volonté de son Président Jean-Pierre Barjon et de Patrick David, membre du Conseil d’Administration, tous les deux rompus aux organisations d’entreprise, de finaliser cet autre chantier, avant que ne se termine leur mandat.

Depuis plusieurs décennies, la SECF fonctionnait sur une organisation à trois directions : technique, administrative et financière, et marketing et communication. Ces trois entités, de taille différente, étaient placées sous les coupes respectives de Guillaume Maupas, Arnaud Barentin (arrivé fin 2022, suite au départ de François Laurans) et de Valérie François.

"Les compétences étaient présentes avec un très fort attachement à l’entreprise" précisent d’entrée de jeu Jean-Pierre Barjon et Patrick David, soucieux cependant de faire évoluer la structure pour "gagner en pérennité, en lisibilité et en efficacité, aussi bien en interne qu’en externe". "Nous avons donné notre input, puis organisé de nombreuses réunions avec les cadres de l’entreprise, menant un travail collaboratif. Notre objectif n’était pas d’imposer quoi que ce soit mais d’obtenir une acceptation de tous sur un nouvel organigramme, qui nous permettrait d’être plus efficaces."

Si la SETF compte "seulement" 180 collaborateurs, elle participe au fonctionnement d’une Institution dont elle est administratrice avec France Galop, comptant environ 3 500 salariés. "À ce titre, nous n’avions pas assez de temps et de regard sur les autres organismes que nous sommes amenés à co-gérer, comme l’Afasec, Equidia, le GTHP, le PMU, etc…", souligne Jean-Pierre Barjon. "Parallèlement, il y a toujours des améliorations à faire en interne, en termes de délégations, pour une meilleure efficacité. On pense au rôle et au soutien que doit avoir l’informatique au service de l’entreprise, à la nécessité d’analyser nos performances sur le plan marketing, à l’enjeu que représente Vincennes devant devenir une véritable ARENA, à savoir un lieu de conquête et d’expériences de nouveaux clients, ainsi qu’une source de revenus supplémentaires."