Anthony Dollion, un week-end 100 %

Son nom apparaît aussi bien dans le top des entraîneurs que dans celui des pilotes même s'il n'est pas celui qui a remporté le plus de courses dans chacune de ces catégories. Avec 100 % de réussite (3 courses, 3 victoires), Anthony Dollion est pourtant bien l'un des hommes forts du week-end.

Un peu plus d'un mois après avoir atteint le cap des 300 victoires comme entraîneur déjà grâce à Enzo du Klau (Prodigious), Anthony Dollion (45 ans) a réussi dimanche à Sablé-sur-Sarthe le premier coup de trois de sa carrière, comme entraîneur et pilote. "Le premier pour un petit gars de province", commente-t-il avec le sourire. Pas de quoi non plus à ses yeux se prendre pour un autre. Pas plus que le cap passé le mois dernier. "Quand on est jeune, on voit surtout tout le folklore autour des courses et des victoires, poursuit-il. Aujourd'hui, ce que je vois avant tout, c'est la bonne santé de mon entreprise. Tout le reste n'est que de la littérature. J'ai commencé par faire du débourrage et, sans la moindre prétention, ça se goupille pas mal aujourd'hui." Depuis le début de la saison, son écurie tourne ainsi à 21 % de courses remportées (24 victoires pour 112 courses). Une réussite à laquelle ont donc contribué ses trois vainqueurs de dimanche : Kéru de Lou (Real de Lou), Joko de Lou (Real de Lou) et Enzo du Klau. "Le premier est un bon poulain, estime l'entraîneur normand au sujet du cheval de Christian Germain qui n'avait pas été revu depuis ses débuts victorieux en mars à Cherbourg, mais il n'est pas encore venu comme le sont souvent à cet âge les produits de Real de Lou. Il faut que l'on travaille pour lui et ne pas sauter les étapes." Le deuxième a effacé un début de saison peu en rapport avec les attentes de son entourage. "J'avais besoin de savoir où j'en étais avec lui. Du coup, je l'ai mené offensivement. Il a terminé fatigué mais c'est normal", juge Anthony Dollion. Quant à Enzo du Klau, il est à la tête d'une série de six victoires consécutives sur les pistes en herbe en l'espace de trois mois. "C'est un bon cheval d'herbe mais je suis quand même le premier surpris de cette série, ne cache pas l'entraîneur. Il est transcendé et n'a jamais été aussi bon. Depuis que je travaille avec Benoît Vallette, on réussit à le courir déferré à chaque fois et c'est le vrai cheval pour ça."

Éric Raffin sur ses terres vendéennes

Après avoir mené au succès Isla Jet (Bold Eagle) dans le Prix du Louvre, l'un des deux Groupes 3 à l'affiche de la réunion d'Enghien samedi, Éric Raffin a pris la route de sa Vendée natale dimanche pour participer à l'ouverture de le saison hippique sur l'hippodrome de Luçon. Et comme bien souvent quand il est de retour sur ses terres, le cadet des fils de Jean Raffin n'est pas reparti les mains vides. Son bilan comptable est de trois victoires, dont deux pour l'entraînement de René Corbin, ce qui lui permet de totaliser à l'issue de ce deuxième week-end de juillet 135 victoires à l'attelé et 154 au combiné.
À l'issue de ce week-end, il est talonné de près par Alexandre Abrivard, son dauphin aux deux classements précités, David Békaert, qui devient le quatrième driver à atteindre la barre des 100 gagnants depuis le début de l'année dans la foulée de Yoann Lebourgeois la veille à Enghien, et donc Anthony Dollion, auteur de son premier coup de trois. Notons aussi la réussite d'Alain Laurent, Kévin Devienne et Gabin Favris, dans les rangs des amateurs, qui ont tous trois réalisé un sans-faute : 2 courses, 2 victoires.


Première victoire
➤ Constance Chazal (amateur) avec Hicone Dorée (Lontzac) à Molières

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La forme de l'Écurie Sylvain Roubaud

Avec un taux de réussite à la gagne de 33 % (3 victoires pour 9 partants), l’Écurie Sylvain Roubaud termine à la première place du classement des propriétaires du week-end en termes de victoires, les trois ayant été obtenues lors de réunions Premium, que ce soit samedi à Enghien avec Just To Be Stryck (Captain Sparrow) ou dimanche à Hyères avec Fronsac (Laetenter Diem) et Ivan d’Urzy (Ouragan de Celland). Seule l’Écurie Hunter Valley fait mieux au niveau des gains, avec 53 250 € (boostés notamment par le succès d'Isla Jet dans le Prix du Louvre) contre 42 315 € pour l'écurie méridionale de Sylvain Roubaud.
Par ailleurs, ce week-end a été l'occasion pour plusieurs propriétaires que l'on félicite de voir leurs casaques passer le poteau en tête pour la première fois.
Premières victoires
➤ Éric Le Souder avec Gigogne (The Best Madrik) à Bacqueville-en-Caux
➤ Olof Brodin avec Kimi Di Quattro (Maharajah) à Abbeville
➤ Christian Tack avec Kurt de la Cèze (Ducato Bourbon) à Abbeville
➤ Sébastien Chevalier avec Krunch For Money (Earl Simon) à Bernay

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Real de Lou, meilleur réalisateur

Avec cinq gagnants sur les journées de samedi et dimanche, Real de Lou termine tête de liste des étalons du week-end sur la lancée d'ailleurs d'une semaine au cours de laquelle sa production s'était déjà illustrée à plusieurs reprises (trois vainqueurs pour la journée de jeudi par exemple). Tant et si bien que l'étalon de Christian Germain totalise 21 gagnants sur le mois écoulé, soit autant que Royal Dream, les deux étant en tête de ce classement des étalons.

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