Conseil d'Administration de la SETF

Communiqué LeTROT
Ultime Conseil d’Administration avant les élections socioprofessionnelles - Etat des lieux, projets et appels à candidatures

Avec un Conseil d’Administration tenu ce lundi matin et un Comité programmé vendredi, les instances de la Société du Trotteur Français vivent, cette semaine, un temps fort associatif. Ces deux rendez-vous marquent en effet le terme de la première mandature de Jean-Pierre Barjon puisqu’à la fin de ce mois de septembre, on découvrira les listes des candidats chez les socioprofessionnels, avec un dénouement prévu le 30 octobre. Pour le Président de la SETF, la réunion de ce lundi est restée dans son cadre habituel, avec un ordre du jour dense, comprenant notamment son classique volet financier/budgétaire et un tour d’horizon sur le sensible dossier du renouvellement de la concession de Vincennes. Rappelant que "la gouvernance de l’Institution est désormais ouverte à 40 % de votants supplémentaires", Jean-Pierre Barjon a renouvelé "en conséquence son appel à candidatures" pour relever les défis de demain.

Un message pour les futurs candidats
"Notre Conseil d’Administration identifie un certain nombre de sujets sensibles au jour le jour, comme à moyen et long terme. Les décisions à prendre relèvent aussi bien d’une bonne gestion au quotidien que de sujets de fond. Je pense au bien-être animal, devenu un phénomène sociétal, à la nécessité de se soucier de notre bilan carbone, d’inscrire nos actions dans une moindre consommation d’énergie ou de manière plus raisonnée, de la vision de notre calendrier des courses entre Paris et la province, de notre ambition pour le rayonnement du Trotteur Français dans le monde…"
En répertoriant ces enjeux, le Président de la SETF estime donc que toutes les bonnes volontés sont les bienvenues, tant il y a du travail sur la planche avec la nécessité de se professionnaliser toujours un peu plus.

Vincennes : une décision impactante sur 30 ans
Sur la feuille de route à venir, à titre d’exemple, l’actualité est brûlante, avec le renouvellement de la concession de Vincennes. Début juillet, la mairie de Paris a publié son cahier des charges, faisant état d’une durée contractuelle de 30 ans, d’une enveloppe imposée de travaux, ainsi que de nouvelles exigences sur le plan des redevances. En clair, sur les bases actuelles et trois décennies, l’engagement à prendre relèverait de l’ordre de 250 à 300 millions d’euros.
Une équipe dédiée à la SETF, conduite par Arnaud Barentin et aidée de cabinets spécialisés, étudie depuis cet été tous les scénarii possibles et souhaitables, sachant qu’une première réponse du Trot est attendue par la mairie d’ici fin octobre. "Il nous faut avoir absolument une vision sur le long terme, pour consentir un tel niveau d’investissement. Quel est l’hippodrome national à imaginer, modulaire, facile d’accès, aux coûts raisonnés et maîtrisables ? Vincennes correspond-il aujourd’hui à nos besoins et à l’économie actuelle ? Quelles activités complémentaires peuvent créer de la valeur ?" Personne ne connaît la bonne réponse mais l’équipe en place estime impératif de se poser toutes les questions.
Un groupe de travail spécifique composé de membres de la commission des finances et de membres de la commission des travaux sera amené à analyser le détail du dossier avant la remise de l’offre.

L’acquis d’un bon atterrissage 2023, avec un plan à trois ans
Au-delà de ces interrogations, il y a la réalité des chiffres financiers. "A la fin août, nous sommes en ligne avec notre budget 2023, voire bien mieux puisque nous tablons sur un résultat net positif de l’ordre de 6 millions d’euros. Initialement, nous avions prévu de terminer à l’équilibre, précise Arnaud Barentin. Nous construisons parallèlement le budget 2024, en ayant un raisonnement global au niveau de l’ensemble de l’Institution." La trajectoire entrevue, positive, laisse espérer une augmentation des allocations pour l’an prochain, avec l’objectif de passer la barre symbolique des 300 millions redistribués.
A ce titre, le budget du meeting d’hiver, présenté par Guillaume Maupas, en atteste avec 1,4 million d’euros supplémentaire programmé sur Vincennes, soit une progression de 3,5 % pour une enveloppe totale de 42,2 millions d’euros. Le programme sera présenté dans son intégralité vendredi prochain aux membres du Comité, accompagné de plusieurs mesures réglementaires importantes pour optimiser le nombre de partants dans les courses. Il s’agit de la mise en application des premières mesures présentées au mois de mai sur ce dossier.
Pour le Président de la SETF, la "création de valeur" obtenue depuis le début d’année va permettre de renforcer les fonds propres de "notre association" et ainsi préparer au mieux l’avenir.