Un jour 2 positif aussi

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En ce deuxième jour des Ventes de Caen sur l'hippodrome de La Prairie, les enchères ne se sont pas envolées au niveau de la veille. Pour autant, les principaux indicateurs de la journée sont dans le vert, sans l'être autant que la veille. C'est le cas du chiffre d'affaires qui affiche une progression de 4,6 % sur la journée équivalente de l'an dernier qui était elle-même en progression de 7 %. Si le pourcentage de vendus n'est pas aussi élevé qu'il ne l'était douze mois plus tôt où il avait atteint un niveau rare (78,7 %), il reste très satisfaisant pour une vente de service comme celle-ci puisqu'il est de plus 73 %. Logiquement dans ces circonstances, le prix moyen progresse sensiblement et gagne un peu plus de mille euros, à plus de 7.200 €.

◊ Chiffres d'affaires : 553.300 € (+4,6 %) vs 528.800 € (2022)
◊ Vendus : 76 (73,07 %) vs 85 (78,7 %)
◊ Moyenne : 7.280 € (+17 %) vs 6.221 € (2022)

L'an dernier, trois yearlings s'étaient partagés le top-price de la journée à 22.000 €. Cette année, on ne comptabilise que deux yearlings à 20.000 € et plus (avec un retiré à 30.000 € à lire en page suivante) mais un top-price à 46.000 € pour le lot 196 Merlin du Fayard, présenté par l'Elevage des Trois Rivières pour le compte d'Yvan et Gwenhael Hurault. Ce fils d'Enino du Pommereux a concentré le plus d'intérêt et de convoitises en raison notamment d'un modèle très séduisant qui ne laisse pas indifférent.

Merlin du Fayard, top price à 46.000 €

Ils sont venus, ils ont vu et sont repartis avec le poulain qui avait motivé à lui seul leur déplacement ce mercredi à La Prairie. La cible de Sylvain Roger et Noël Lolic était le lot 196 Merlin du Fayard, un fils d'Enino du Pommereux et de Diamond Lady (Prodigious), une poulinière Dubois proche parente de la classique Queen's Glory (Love You) que Yvan et Gwenhael Hurault ont acheté pleine à Deauville afin de se lancer dans l'élevage de trotteurs, eux qui élevaient déjà des chevaux de selle et de poneys à côté de Bayeux. "On m'avait vivement conseillé de venir aujourd'hui (mardi) pour voir ce poulain dont on me disait qu'il était très bien fait, raconte Sylvain Roger. Effectivement, il a du chic, avec de beaux tissus, et se déplace très bien. M. Lolic soutient aussi son étalon d'autant que le poulain a un beau papier maternel." Reste qu'il a fallu aller au-delà du budget prévu pour s'en rendre acquéreur. "Quand un poulain nous plaît tout particulièrement, on est rarement les seuls dans ce cas", se montre fataliste le professionnel normand. "On n'en espérait peut-être pas autant mais le poulain est vraiment d'un très beau modèle. La mère est notre unique poulinière trotteuse", confie Gwenhael Hurault, vétérinaire équin.