Gilles Jeziorski candidat à la Présidence de la SETF

Après un été qu'on aurait pensé bien moins calme qu'il n'a été, tout s'est accéléré cette semaine sur le plan électoral. Gilles Jeziorski, ancien administrateur de la société-mère, ancien Président de la société des courses de Reims, 67 ans, a annoncé aujourd'hui sa candidature à la Présidence de la SETF. L'ancien notaire se présente comme le candidat rassembleur, anti-clivage, désireux de réunir les familles du trot. Et pour lui, pas question d'être là pour arbitrer les débats des deux candidats précédemment déclarés. "Je ne suis pas négatif sur tout et ne suis surtout pas négatif" a-t-il scandé en conclusion d'un rendez-vous avec la presse organisé ce vendredi.

Son nom circulait parmi les possibles candidats à la présidence de la SETF. Gilles Jeziorski a longtemps pesé le pour et le contre : "J’ai beaucoup réfléchi et hésité. On ne se présente pas à la présidence du trot (SETF) sur un coup de tête. J’ai des convictions, des soutiens et l’approbation de mon entourage." À 67 ans, l'ex notaire (pendant 38 ans), à la retraite depuis quatre mois, avance en terrain de connaissance. Il rappelle en préambule : "Mon papa était entraîneur. Je fais partie du sérail. J’ai été dix-sept ans président de la société des courses de Reims, où j’ai participé activement à la mutation de l’hippodrome." Au niveau national, Gilles Jeziorski a siégé pendant seize ans au Comité de la SECF et dix ans à son Conseil d’Administration. Il en avait démissionné en 2017 pour désaccord sur la politique orchestrée alors, sous la présidence de Dominique de Bellaigue.
C’est sous l’étiquette de l’unité et du rassemblement que se positionne le candidat : "Je me présente pour l’avenir de l’institution, le bien commun de la filière. Ma candidature n’est pas sous le sceau de la polémique. Je ne fais pas partie d’un lobby. Je ne veux pas faire une liste car on entre alors dans une logique majorité/opposition. Si on repart dans la division pendant quatre ans, c’est toute l’institution qui perdra. Ma candidature est celle du rassemblement. Je suis hors liste. C’est un handicap mais je veux fonctionner comme tel. J’ai eu des sollicitations pour me présenter et je bénéficie de soutiens."
Le candidat veut mettre la forme en accord avec le fond. C'est donc par la voie des urnes qu'il se présentera."J’ai retiré ma candidature au sein des cooptés. Je pense qu’il faut en passer par les élections, dans le collège propriétaire en ce qui me concerne. Je veux avoir une légitimité. Il y a cinq élus dans ce collège. Cela sera difficile et je serai dans la position d’un outsider."
Cette phase 1 de l'élection est plus une question de notoriété que de programme, selon Gilles Jeziorski. Ensuite, en cas de succès, il lui restera à mener sa campagne présidentielle. "Le rassemblement sera au cœur de mon projet. Je propose une voie alternative de réconciliation. J’espère qu’il y aura un débat. Je veux travailler pour tout le monde et l’unité. Je me positionne comme l’homme de la troisième voie entre les sortants et l’opposition systématique."

Après la clôture des candidatures, 24hautrot donnera la parole, sous un format identique pour chacun, à l'ensemble des candidats pour présenter leurs programmes respectifs.