Stéphane Provoost 4ème candidat à la Présidence de la SETF

Il avait jusqu'à ce vendredi pour cocher la case "candidat à la Présidence" en plus de sa candidature nationale au collège des entraîneurs et il aura attendu la dernière ligne droite pour se déclarer : Stéphane Provoost devient le 4ème candidat déclaré pour la Présidence de la SETF. Comme nous l'avons fait pour les trois précédents, nous lui avons demandé en premier lieu son état d'esprit avant de rentrer prochainement plus en détails sur ses axes de programme.

L'homme de l'Écurie Danover aura donc attendu le dernier moment pour que cela se sache. "Seule ma femme était au courant et je ne l'ai fait qu'avec son accord", mais sa réflexion date depuis déjà un bon moment. Depuis les dernières élections en fait : "J'avais longtemps hésité il y a quatre ans avant de me raviser. Pas cette fois", nous a expliqué ce samedi matin Stéphane Provoost. Une annonce qui a pu surprendre de prime abord, ce qu'assume complètement le Normand : "J'ai fait ça hier vendredi à dix minutes de la clôture, comme mes déclarations de partants ! J'ai vu qu'il y avait une course à trois partants et j'ai voulu être le quatrième. Les courses à trois partants, il faut les courir. Quitte à se présenter au national dans le collège des entraîneurs, autant aller un peu plus loin et me présenter aussi à la Présidence. Pourquoi pas ? Je ne me bats contre personne mais simplement pour la pérennité des courses en France. Contrairement à d'autres, je connais la réalité du quotidien et la réalité du terrain, c'est important."
Comme pour les trois autres candidats, nous soumettrons Stéphane Provoost au jeu de la grande interview pour connaître son programme et ses axes de travail. En préambule, il nous a livré ses deux préoccupations principales : "Il faut tout faire pour que les allocations permettent aux professionnels de vivre de leur métier, ce qui est de plus en plus compliqué au regard des augmentations des coûts tous azimuts et on a de plus en plus de mal à s'en sortir. L'autre axe essentiel est l'emploi et la recherche de nouveaux salariés et apprentis pour la filière courses". À 44 ans, Stéphane Provoost se lance pour la première fois dans le grand bain d'une élection en deux étapes, celle du collège national et donc, en cas d'élection au Comité, à celle de Président de la SETF : "Je n'avais jusqu'ici jamais trouvé de motivation nécessaire ou suffisante pour me présenter même dans une association ou un syndicat. Cette fois, si."
Connu comme l'un des plus gros pourvoyeurs de partants en France chaque année, la question de la gestion de son activité et de celle de Président se pose inévitablement. Il y répond par un engagement : "Je considère que le Président ne doit pas être décideur de tout : il est en haut de l'affiche mais doit surtout être bien entouré. Alors, si je venais à être élu, je serais peut-être amené à réduire mon activité, de la mettre entre parenthèse, le temps de la mandature. Je ne veux pas qu'on devienne comme la Belgique des courses."