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En bref - 30.09.2023

Comment et pourquoi contrer la pénurie de partants ?

La baisse du nombre de partants est devenue l’une des priorités de la SETF, avec la volonté bien sûr de l’enrayer et de réorienter à la hausse les indicateurs liés aux tailles des pelotons. Depuis plusieurs mois, un groupe de travail issu de la Commission des Programmes et du Code a planché sur des solutions. Au final, c’est un ensemble de leviers qui va être actionné dans les prochaines semaines et les prochains mois. Car l’enjeu des partants renvoie à des causes multifactorielles sur lesquelles il faut agir en même temps.

C’est un véritable plan d’actions que la Société d’Encouragement à l’Elevage du Trotteur Français (SETF) va déployer cet automne et l’année prochaine. Directeur des courses et de l'association SETF, Guillaume Maupas pose le contexte et les enjeux : "Toutes ces actions sont la déclinaison du plan présenté au mois de mai au Comité. L’ensemble du projet n’a qu’un seul objectif : augmenter la moyenne des partants, et essentiellement dans les courses Premium, incluant bien évidemment les épreuves supports des événements. Nous avons essayé de faire disparaître ou de diminuer les freins - temporairement ou définitivement - qui interagissent en défaveur du nombre de partants. Ces actions ont été approuvées à l’unanimité par le dernier Comité." Ces leviers sont bien multiples : il s’agit de créer un environnement général plus propice aux partants. Ce qui revient à dire que les décisions visent à encourager les socioprofessionnels à garder plus longtemps leurs chevaux dans le circuit en leur offrant de nouvelles perspectives de carrière.

"L’objectif est de retrouver un potentiel de partants dans nos courses en levant les freins."
Guillaume Maupas

La baisse rapide du nombre moyen de partants depuis 2017
De 2000 à 2017, le nombre moyen de partants par course au trot (toutes catégories confondues) était quasiment stable, passant ainsi de 13,87 en 2003 à 13,77 en 2017.
À partir de 2017, cet indicateur chute année après année. Il est de 12,65 en 2022 (-8 % versus 2017).


Plusieurs leviers sont activés en 2023 et seront poursuivis en 2024 qui concernent :
▪️ Les conditions de courses (abaissement des minima par âge en région parisienne comme en régions, déplacement calendaire de l'application desdits minima),
▪️ La réglementation liée aux chevaux (à partir du 1er janvier 2024 : suppression des requalifications et des exclusions de 45 jours pour conditions particulières),
▪️ Un calendrier plus progressif des temps imposés aux qualifications,
▪️ Le programme et la réglementation liés aux hommes/femmes (nouvelle répartition possible des courses pour apprentis-lads-jockeys).

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