Hussard du Landret, le triomphe de la libération

L’histoire des courses peut être facétieuse et jouer avec les nerfs de ses acteurs. En remportant le Prix de Bretagne - Amérique Races PMU Q1, Hussard du Landret réalise d’emblée une très grande valeur en meeting et efface ses malheurs vécus dans cette même course l’an dernier. Il y avait conclu deuxième avant d’être rétrogradé à la cinquième place pour gêne. Grand triomphateur du jour, le partenaire de Benoît Robin n’a plus à se soucier de courir après un ticket pour le Prix d’Amérique Legend Race (Gr.1). Il l’a dorénavant en poche et a sa place assurée dans le casting du 28 janvier prochain.

Les années se suivent et ne se ressemblent pas pour Hussard du Landret (Bird Parker) et son entourage. Excellent, l’an dernier dans le Prix de Bretagne - Amérique Races PMU Q1 (Gr.2), il n’avait pu garder le bénéfice de sa deuxième place pour avoir gêné Flamme du Goutier (Ready Cash) dans le final. Une douche froide évidemment pour un candidat qui avait absolument besoin d’un pass pour le Prix d’Amérique Legend Race (Gr.1). Finalement, l’attente n’avait été pas si longue que cela, Hussard du Landret décrochant sa place prioritaire dans le Prix du Bourbonnais- Amérique Races Q2. Le scénario est encore plus favorable cette année. Benoît Robin a mené comme d’habitude son représentant ce dimanche et réagit d’abord : "C’est du travail et de la chance pour arriver jusque là avec un tel cheval. On savoure aujourd’hui, ce n’est que du plaisir. Il est qualifié, ce n’est que du bonheur."

Un gagnant qui fait le trou dans le dernier tournant
Titulaire d’un bon parcours, emmené dans le wagon de la troisième épaisseur par Idéal du Pommeau (Ready Cash), il a pris résolument les devants dans le dernier tournant pour ensuite contrôler tous les retours.
Benoît Robin est revenu pour nous sur sa course : "J’ai eu juste un peu d’inquiétude en bas de la descente quand cela a repris. Heureusement, j’ai pu le glisser dans un trou pour sortir d’une mauvaise position. Ensuite, tout a été facile. Il a gagné toute la course. Il était vraiment top. Avec ce système, on est obligés de courir après un billet qualificatif. On peut travailler sereinement maintenant. Il n’y a plus qu’à prier qu’il garde la forme maintenant."

L’histoire des courses peut être facétieuse et jouer avec les nerfs de ses acteurs. En remportant le Prix de Bretagne - Amérique Races PMU Q1, Hussard du Landret réalise d’emblée une très grande valeur en meeting et efface ses malheurs vécus dans cette même course l’an dernier. Il y avait conclu deuxième avant d’être rétrogradé à la cinquième place pour gêne. Grand triomphateur du jour, le partenaire de Benoît Robin n’a plus à se soucier de courir après un ticket pour le Prix d’Amérique Legend Race (Gr.1). Il l’a dorénavant en poche et a sa place assurée dans le casting du 28 janvier prochain.

Les années se suivent et ne se ressemblent pas pour Hussard du Landret (Bird Parker) et son entourage. Excellent, l’an dernier dans le Prix de Bretagne - Amérique Races PMU Q1 (Gr.2), il n’avait pu garder le bénéfice de sa deuxième place pour avoir gêné Flamme du Goutier (Ready Cash) dans le final. Une douche froide évidemment pour un candidat qui avait absolument besoin d’un pass pour le Prix d’Amérique Legend Race (Gr.1). Finalement, l’attente n’avait été pas si longue que cela, Hussard du Landret décrochant sa place prioritaire dans le Prix du Bourbonnais- Amérique Races Q2. Le scénario est encore plus favorable cette année. Benoît Robin a mené comme d’habitude son représentant ce dimanche et réagit d’abord : "C’est du travail et de la chance pour arriver jusque là avec un tel cheval. On savoure aujourd’hui, ce n’est que du plaisir. Il est qualifié, ce n’est que du bonheur."

D'où vient-il ?

Hussard du Landret provient de l’élevage de Jean-Joseph Daniel, demeuré l’un de ses copropriétaires et qui avait déclaré, lors du premier succès de Groupe 1 de son protégé, dans le Critérium des 5 Ans, en 2022 : « C’est un peu comme si j’avais gagné ma Coupe du Monde, aujourd’hui ! C’est formidable, pour un petit éleveur comme moi ! » Moins de dix-huit mois plus tard, Hussard du Landret inscrit un deuxième fleuron à son palmarès, s’octroyant un Prix de Paris (Groupe 1) déjà enlevé par son père, Bird Parker 1’09’’, voilà six ans, en 2018. Le croisement affiché est celui de Ready Cash 1’10’’, auteur de Bird Parker, avec une fille de Look de Star 1’12’’ (Critérium des Jeunes, Groupe I), lui-même par Coktail Jet 1’10’’. Ce qui revient à dire qu’Hussard du Landret est le fruit du mélange des sangs le plus en vue du moment, avec des inbreedings sur Quito de Talonay (5x3) et sur Fakir du Vivier (3x5).

		Ready Cash 1'10''3	Indy de Vive 1'11''9
	Bird Parker 1'09''5		Kidea 1'18''2
		Belisha 1'16''0	Fakir du Vivier
HUSSARD DU LANDRET			Benares
		Look de Star 1'12''7	Coktail Jet 1'11''2
	Anakine du Bellay		Corte 1'13''6
		Ixia du Bellay 1'14''0	Quito de Talonay 1'13''5
			Ukenia 1'24''6

Un gagnant qui fait le trou dans le dernier tournant
Titulaire d’un bon parcours, emmené dans le wagon de la troisième épaisseur par Idéal du Pommeau (Ready Cash), il a pris résolument les devants dans le dernier tournant pour ensuite contrôler tous les retours.
Benoît Robin est revenu pour nous sur sa course : "J’ai juste eu un peu d’inquiétude en bas de la descente quand cela a repris. Heureusement, j’ai pu le glisser dans un trou pour sortir d’une mauvaise position. Ensuite, tout a été facile. Il a gagné toute la course. Il était vraiment top. Avec ce système, on est obligés de courir après un billet qualificatif. On peut travailler sereinement maintenant. Il n’y a plus qu’à prier qu’il garde la forme."

Une préparation volontairement avancée
Hussard du Landret venait de faire étalage de sa forme retrouvée dans le Prix Isara (3e). Benoît Robin venait de le travailler plus intensément en début de semaine à Grosbois. Une séance où son partenaire avait réagi favorablement. Le professionnel nous apprend : "Franchement, je savais qu’il avait monté en condition sur sa course précédente mais j’ai du mal à le situer au travail. Comme tous les bons chevaux, en vieillissant, ils ont tendance à se préserver au travail. Mais je l’avais trouvé bien souple et tonique à son dernier boulot, c’était le principal."
L’entraîneur nous a aussi expliqué pourquoi son pensionnaire était revenu en forme pour ce début de meeting : "Avec la saison de monte, qu’il a terminée complet, le cheval avait été cinq mois sans courir. J’ai préféré le monter en condition assez tôt pour le repréparer comme il faut. Il a repris le travail chez moi dès le mois d’août. Entre chaque course depuis le mois de septembre, il est redescendu une semaine à la campagne pour décompresser. Si la météo le permet, il devrait aller cette semaine au bord de la mer chez Emilien Raulline."

En signant 1'12''0, Hussard du Landret signe un chrono de référence, le deuxième meilleur temps de l'épreuve après le record d'1'11''4 de Face Time Bourbon (Ready Cash) en 2021. Pourtant l'épreuve n'a pas été très vite dans sa partie initiale jusque dans la montée. La première ligne était alors composée de Ganay de Banville (Jasmin de Flore), Oracle Tile (Ready Cash) et Idéal du Pommeau, de la corde à l'extérieur. Aucun ne pourra jouer un rôle. Ce sont bien les attentistes qui ont fait la loi, emmenés par le vainqueur et Hooker Berry (Booster Winner), dans le dos de Hussard du Landret en haut de la montée. Les autres excellents finisseurs sont Hokkaïdo Jiel (Brillantissime), troisième, Ampia Mede Sm (Ganymède), quatrième, et San Moteur (Panne de Moteur), sixième. Ce dernier est revenu de très loin en signant le meilleur partiel des 500 derniers mètres en 1'06''5 (contre 1'06''6 à Hokkaïdo Jiel par exemple). Autre effort remarqué en fin de parcours, celui de Hip Hop Haufor (Up And Quick) pour la neuvième place.



Avec Hussard du Landret, Hooker Berry et Hokkaïdo Jiel - les trois qualifiés de ce Prix de Bretagne - Amérique Races Q1 -, ce sont trois 6 ans qui composent le podium. Une sorte de suprématie qui s’installe dans la veine du dernier meeting après le triomphe d’Hooker Berry dans le Prix d’Amérique et la réussite d’un élément comme Horsy Dream (Scipion du Goutier). On peut encore ajouter dans cette génération San Moteur (Panne de Moteur), le 6 ans suédois dont la fin de course a tant ébloui ce dimanche, pour ses premiers pas à Vincennes [lire plus loin].

■ Deuxième, Hooker Berry a produit une fin de course dont il a le secret, aux termes d'un parcours caché dans le dos du futur vainqueur. Son éleveur et propriétaire, Michel Aladenise, en tire un bilan très positif. Il nous déclaré : "Je ne m’attendais pas à ce qu’il réalise cela aujourd’hui. Nicolas (Bazire) est content de sa prestation et moi tout autant. Quand je l’ai vu derrière Hussard, un peu comme dans le Prix d’Amérique, je me suis dit qu’il allait participer à l’arrivée. Il est encore là. Il est dans le bon timing. On est bien. Je suis très content pour Benoît Robin, que j’adore, et son cheval Hussard du Landret. J’ai une jument pleine de ce cheval."
■ Le podium est complété d'Hokkaïdo Jiel qui a disposé d'un parcours moins favorable que les deux premiers. Le représentant de la casaque de Jean Luck efface sa récente désillusion (disqualifié de la première place du Prix des Cévennes, Gr.3). Son entraîneur, Jean-Luc Dersoir, en tire une belle satisfaction : "Il signe une très belle ligne d’arrivée. À mi-parcours, on se faisait un peu du mauvais sang, car il ne se retrouvait pas très bien placé. Il réalise une très belle ligne droite finale et est qualifié. Que voulez-vous de mieux ? C’est important car on va pouvoir travailler plus sereinement, sans avoir besoin de déferrer à chaque fois par exemple. Dans sa préparation, cela va changer en bien son programme. Il était prêt de bonne heure et il fallait faire attention de ne pas l’avoir prêt trop tôt. Il va continuer à suivre le programme des épreuves qualificatives mais je ne sais pas encore s’il va participer à toutes."

Autres bonnes notes
● Franck Nivard (Ampia Mede Sm - 4e) : "Elle finit bien pour sa rentrée, un peu moins vite qu’Hokkaïdo Jiel, et devrait maintenant monter sur cette sortie. Je suis content d’elle."
● Christian Bigeon (Hip Hop Haufor - 9e) : "Je suis satisfait de sa performance car la course n’a pas été très vite dans la montée. Elle est repartie d’un seul coup, ce qui n’est pas fait pour lui. Il finit bien néanmoins."


Une préparation volontairement avancée
Hussard du Landret venait de faire étalage de sa forme retrouvée dans le Prix Isara (3e). Benoît Robin venait de le travailler plus intensément en début de semaine à Grosbois. Une séance où son partenaire avait réagi favorablement. Le professionnel nous apprend : "Franchement, je savais qu’il avait monté en condition sur sa course précédente mais j’ai du mal à le situer au travail. Comme tous les bons chevaux, en vieillissant, ils ont tendance à se préserver au travail. Mais je l’avais trouvé bien souple et tonique à son dernier boulot, c’était le principal."
L’entraîneur nous a aussi expliqué pourquoi son pensionnaire était revenu en forme pour ce début de meeting : "Avec la saison de monte, qu’il a terminée complet, le cheval avait été cinq mois sans courir. J’ai préféré le monter en condition assez tôt pour le repréparer comme il faut. Il a repris le travail chez moi dès le mois d’août. Entre chaque course depuis le mois de septembre, il est redescendu une semaine à la campagne pour décompresser. Si la météo le permet, il devrait aller cette semaine au bord de la mer chez Emilien Raulline."

En signant 1'12''0, Hussard du Landret signe un chrono de référence, le deuxième meilleur temps de l'épreuve après le record d'1'11''4 de Face Time Bourbon (Ready Cash) en 2021. Pourtant l'épreuve n'a pas été très vite dans sa partie initiale jusque dans la montée. La première était alors composée de Ganay de Banville (Jasmin de Flore), Oracle Tile (Ready Cash) et Idéal du Pommeau, de la corde à l'extérieur. Aucun ne pourra jouer un rôle. Ce sont bien les attentistes qui ont fait la loi, emmenés par le vainqueur et Hooker Berry (Booster Winner), dans le dos de Hussard du Landret en haut de la montée. Les autres excellents finisseurs sont Hokkaïdo Jiel (Brillantissime), troisième, Ampia Mede Sm (Ganymède), quatrième, et San Moteur (Panne de Moteur), sixième. Ce dernier est revenu de très loin en signant le meilleur partiel des 500 derniers mètres en 1'06''5 (contre 1'06''6 à Hokkaïdo Jiel par exemple). Autre effort remarqué en fin de parcours, celui de Hip Hop Haufor (Up And Quick) pour la neuvième place.

D'où vient-il ?

Sa mère, Ophélie 1’26’’ (First de Retz), est une petite gagnante provinciale, sous la férule de Pierre Levesque. Avant son jeune champion, elle a mis bas plusieurs utiles éléments, tels Ulky du Dain 1’13’’ (Infant du Bossis), gagnant de près de 200.000 euros, Bianca du Dain 1’15’’ a.-m. (Ouragan de Celland) et Etoile du Dain 1’14’’ (Very Pleasant). Ophélie est bien née, dans la mesure où sa mère, Grenade (1994-James Pile), est une sœur utérine des représentants de premier plan de l’écurie Levesque, Balzac 1’16’’ m. (Niflosac), vainqueur des Prix de Normandie (Groupe 1) et des Centaures (Groupe 1), et Farnese 1’13’’ (Mon Ouiton).

		Ready Cash 1'10''3	Indy de Vive 1'11''9
	Bird Parker 1'09''5		Kidea 1'18''2
		Belisha 1'16''0	Fakir du Vivier
HUSSARD DU LANDRET			Benares
		Look de Star 1'12''7	Coktail Jet 1'11''2
	Anakine du Bellay		Corte 1'13''6
		Ixia du Bellay 1'14''0	Quito de Talonay 1'13''5
			Ukenia 1'24''6

Avec Hussard du Landret, Hooker Berry et Hokkaïdo Jiel - les trois qualifiés de ce Prix de Bretagne - Amérique Races Q1 -, ce sont trois 6 ans qui composent le podium. Une sorte de suprématie qui s’installe dans la veine du dernier meeting après le triomphe d’Hooker Berry dans le Prix d’Amérique et la réussite d’un élément comme Horsy Dream (Scipion du Goutier). On peut encore ajouter dans cette génération San Moteur (Panne de Moteur), le 6 ans suédois dont la fin de course a tant ébloui ce dimanche, pour ses premiers pas à Vincennes [lire plus loin].

■ Deuxième, Hooker Berry a produit une fin de course dont il a le secret, aux termes d'un parcours caché dans le dos du futur vainqueur. Son éleveur et propriétaire, Michel Aladenise, en tire un bilan très positif. Il nous déclaré : "Je ne m’attendais pas à ce qu’il réalise cela aujourd’hui. Nicolas (Bazire) est content de sa prestation et moi tout autant. Quand je l’ai vu derrière Hussard, un peu comme dans le Prix d’Amérique, je me suis dit qu’il allait participer à l’arrivée. Il est encore là. Il est dans le bon timing. On est bien. Je suis très content pour Benoît Robin, que j’adore, et son cheval Hussard du Landret. J’ai une jument pleine de ce cheval."
■ Le podium est complété d'Hokkaïdo Jiel qui a disposé d'un parcours moins favorable que les deux premiers. Le représentant de la casaque de Jean Luck efface sa récente désillusion (disqualifié de la première place du Prix des Cévennes, Gr.3). Son entraîneur, Jean-Luc Dersoir, en tire une belle satisfaction : "Il signe une très belle ligne d’arrivée. À mi-parcours, on se faisait un peu du mauvais sang, car il ne se retrouvait pas très bien placé. Il réalise une très belle ligne droite finale et est qualifié. Que voulez-vous de mieux ? C’est important car on va pouvoir travailler plus sereinement, sans avoir besoin de déferrer à chaque fois par exemple. Dans sa préparation, cela va changer en bien son programme. Il était prêt de bonne heure et il fallait faire attention de ne pas l’avoir prêt trop tôt. Il va continuer à suivre le programme des épreuves qualificatives mais je ne sais pas encore s’il va participer à toutes."

Autres bonnes notes
● Franck Nivard (Ampia Mede Sm - 4e) : "Elle finit bien pour sa rentrée, un peu moins vite qu’Hokkaïdo Jiel, et devrait maintenant monter sur cette sortie. Je suis content d’elle."
● Christian Bigeon (Hip Hop Haufor - 9e) : "Je suis satisfait de sa performance car la course n’a pas été très vite dans la montée. Elle est repartie d’un seul coup, ce qui n’est pas fait pour lui. Il finit bien néanmoins."