L'amateur danois Martin Andreasen s'en souviendra

Le grand week-end de sport à Vincennes a débuté samedi par la Coupe Intercontinentale des Amateurs qui réunissait treize drivers de treize nationalités. Si la Française Barbara Guenet a perdu toutes chances dès les premiers mètres avec la faute de Frise Pont Vautier (Uniclove), le Danois Martin Andreasen se souviendra très longtemps de cette journée d'avant-veille de Prix d'Amérique Legend Race. Âgé de 41 ans, ce driver danois a en effet passé le poteau en tête au sulky de Fergie Highland (Mage de la Mérité) pour l'entraînement de Bruno Chanonat.

"C'est la deuxième fois que je drive à Vincennes après une première expérience où cela s'était mal passé au moment du départ. C'est pourquoi aujourd'hui (lire samedi) j'étais là pour essayer de prendre ma revanche, nous a-t-il confié après avoir retrouvé le sourire alors qu'il avait été percuté et chuté après le passage du poteau par le partenaire de Nina Haugstad, laquelle a été emmenée pour passer des examens complémentaires après avoir perdu connaissance. Cela fait partie de mes plus belles expériences. La ligne droite a été fantastique. Avoir le privilège de driver sur cet hippodrome et sur cette piste, c'est incroyable." Amateur, Martin Andreasen est aussi éleveur de trotteurs avec sa famille et possède plusieurs chevaux de course. En voilà déjà un qui se souviendra à jamais de ce week-end de Prix d'Amérique Legend Race.

Les médias étrangers se lèvent pour le Prix d'Amérique

La couverture internationale du week-end du Prix d'Amérique Legend Race mobilise de nombreux médias étrangers. Nous avons donné la parole ce samedi à des intervenants qui sont des habitués de l'événement. Journaliste intervieweuse sur EQU.Tv, Ilaria Millozzi Botti couvre le week-end du Prix d’Amérique depuis trois ans. La commentatrice italienne nous parle de la place particulière du rendez-vous français de l’autre côté des Alpes : "Le week-end du Prix d’Amérique est un événement exceptionnel et un événement, d’une telle envergure, nous manque en Italie. Nous avons beaucoup de très bons chevaux qui courent en France par exemple. Le Prix d’Amérique est pour nous un spectacle magique, pour tout le monde et très populaire en Italie. C’est moins élitiste que le galop par exemple. Ampia Mede Sm est très connue chez nous. Elle est italienne et a effectué son début de carrière chez nous. Elle a vraiment trouvé en France en Fabrice Souloy, l’entraîneur qu’il lui fallait. Mon cœur va battre pour elle dans le Prix d’Amérique. J’aime beaucoup aussi Inmarosa, une jument que je suis depuis longtemps."
Tony Ryttar, reporter suédois, est à Vincennes pour le week-end. Il nous éclaire sur l'attrait que suscite le rendez-vous en Scandinavie : "Je vais suivre sur place le 35ème Prix d’Amérique consécutif. Je suis venu pour la première fois en 1990, année de la dernière victoire d’Ourasi. L’événement est vraiment très suivi en Scandinavie et en particulier en Suède. La défection cette année de San Moteur n’a pas entaché l’intérêt suédois avec l’entrée en scène de la 5 ans Joviality. C’est vraiment une star chez nous. Ce qu’elle a fait aux Etats-Unis et dans le Derby suédois l’an dernier est exceptionnel. Elle rappelle beaucoup dans son parcours Delmonica Hanover, la dernière lauréate du Prix d’Amérique à 5 ans, venue des Etats-Unis. Tous les ans, il y a beaucoup de Suédois qui viennent à Vincennes pour le Prix d’Amérique. Parmi eux, il y en a au moins 200 qui organisent tout leur séjour autour des courses, avec visite du centre de Grosbois par exemple. Cette année, c’est bien encore le cas."