Jockiz lance sa marketplace

Présenté en janvier dernier, le dernier jeu développé sur l'univers hippique, Jockiz, franchit une nouvelle étape, ce vendredi, en lançant sa "marketplace" (sa place de marché). Conçu selon les codes des jeux de fantasy sports, Jockiz propose aux gamers de composer des équipes de jockeys dont ils acquièrent des cartes numériques classées selon un indice de rareté.
Concrètement, la nouvelle plateforme de la marketplace permet aux utilisateurs d’acheter, vendre et échanger des cartes numériques de jockeys et de drivers. Elle offre dès lors une expérience unique aux passionnés de courses hippiques et de gaming en leur permettant de devenir de véritables collectionneurs, propriétaires et stratèges. Grâce à une interface intuitive et design, les utilisateurs peuvent facilement rechercher, acheter, vendre et échanger des cartes numériques représentant les meilleurs jockeys et drivers. Chaque transaction est sécurisée grâce à la technologie blockchain, garantissant la transparence, la traçabilité et l’authenticité des échanges.

Une place de marché mais deux marchés
La plateforme Jockiz est constituée de deux marchés distincts :
■ Les enchères (marché primaire) : les utilisateurs doivent participer à des enchères pour acquérir leurs premières cartes. Chaque carte est mise en vente par Jockiz pour une durée donnée. Le joueur qui aura réalisé la meilleure dernière enchère sur une carte deviendra automatiquement propriétaire de cette dernière.
■ Les achats/reventes (marché secondaire) : sur cette partie de la marketplace, les utilisateurs peuvent mettre en vente leurs cartes, acheter des cartes à d’autres joueurs ou encore faire des échanges.

Le projet fédère les principaux acteurs des courses (SETF, France Galop, le Syndicat des Entraîneurs, Drivers et Jockeys, l’Association des Jockeys de Galop) et compte dès à présent plus de 450 jockeys et drivers signataires (lesquels se verront reverser un pourcentage du chiffre d'affaires généré par la vente de leurs cartes numériques).

Reethi Rah Jet rattachée au stud-book suédois en 2025

La mère de Bold Eagle (Ready Cash), l'exceptionnelle Reethi Rah Jet (Love You), a donné naissance cette année à On Fire, dont le père est Express Jet (Goetmals Wood). La jument de 19 ans a connu par la suite des complications. "Nous avons failli la perdre", précise Matthieu Millet, le fondateur et animateur de l'Ecurie Hunter Valley propriétaire de la jument dans un récent post sur Facebook. Titré "Reethi Rah Jet devient suédoise", ce post explique que la jument va cette année être inséminée par l'étalon vedette américain Tactical Landing (Muscle Hill) dans le cadre d'un transfert d'embryon, sachant "qu'il était contre indiqué de continuer de lui faire porter un nouveau bébé". Le poulain à naître sera inscrit au stud-book suédois. Après avoir fait une demande de transfert d'embryon sous le sceau du Livre Généalogique du Trotteur Français, l'éleveur s'est vu notifier un refus. Matthieu Millet précise sur ce choix : "Beaucoup de discussions existent dans notre métier visant à protéger notre stud-book Français mais, au final, en n’acceptant pas cette demande pour une jument d’EXCEPTION dans une procédure d’EXCEPTION (...), ce refus vient de pousser une jument d’EXCEPTION vers un autre stud-book qui a su la considérer."
Sollicité sur la question, Arnaud Duluard, responsable du Département Élevage, Bien-être & Santé animale de la SETF, nous a rappelé les éléments de contexte. "Le principe de base du règlement du Livre Généalogique du Trotteur Français est l'interdiction du transfert d'embryon. Cependant, nous avons un article (N.D.L.R. : art. 18) qui dit que, dans certaines conditions exceptionnelles, on peut déroger à cette règle générale. Il faut en fait que les juments répondent à trois conditions particulières pour être éligibles. Or Reethi Rah Jet ne répond pas à l'une, à savoir : 'avoir été saillie et ne pas avoir mené de gestation à son terme pendant deux années consécutives'. Compte tenu du contexte, avec une poulinière que l'on peut considérer exceptionnelle, le dossier a quand même été transmis aux membres de la Commission du Livre Généalogique pour leur demander s'ils souhaitaient déroger à la règle. Une majorité s'est dégagée pour affirmer qu'on devait respecter la règle telle qu'on l'a écrite."