Son nom n’a sans doute pas débordé du cénacle du trot mais, pourtant, ses actions ont participé dans les années 1980 et 1990 au rayonnement de la discipline. On parle ici de Gilbert Cornet, lequel vient de nous quitter à l’âge de 78 ans. L’homme de Reims, où il a succédé à son père, Julien, à la tête de l’hippodrome comme secrétaire général, aimait partager sa passion des courses et la faire découvrir au plus grand nombre. Convaincu que la pérennité de la filière hippique passait par les hippodromes où le public devait pouvoir découvrir les vedettes et par une communication innovante, il lancera de nombreux projets. Parmi eux, le Grand National du Trot, dont il est le concepteur, reste évidemment sa plus grande réussite.
Les hommages se multiplient depuis l’annonce du décès, lundi 1er juillet, de Gilbert Cornet, à l’âge de 78 ans. L’homme est connu au trot et dans l’institution. Il était une figure emblématique du Grand National du Trot, dont le concept et la paternité lui reviennent. Il a sillonné avec son "bébé", dès son lancement en 1982, la France des hippodromes du trot, portant avec lui la bonne parole de la proximité des vedettes avec le public des régions. Car, avec le GNT, il a imaginé les ingrédients de la recette qui sera développée à grande échelle deux décennies plus tard, à partir des années 2000. Faire des hippodromes des régions des lieux d’accueil de grandes affiches pour disséminer auprès du public des vedettes alors cantonnées à de très rares hippodromes dont bien sûr Vincennes. Une forme de décentralisation du programme qui sera l’alpha et l’oméga des courses dans les années 2000, avec les limites que l’on connaît aujourd’hui. Depuis 1998, le GNT est notamment le fournisseur des épreuves qui servent de support aux Quinté+ du mercredi, alors nouvellement lancé.
Gilles Jeziorski, ancien Président de la société des courses de Reims, a toujours connu Gilbert Cornet qui était de dix ans mon aîné. "On se connaissait depuis toujours. J’ai habité sur l’hippodrome de Reims à partir de l’âge de 10 ans lorsque mon père qui était entraîneur s’est installé sur le site. Et à cette époque, le secrétaire général de l’hippodrome était Julien Cornet, le père de Gilbert. Ensuite, Gilbert a succédé à son père à la tête de l’hippodrome. Je perds un ami. On a toujours été très proches l’un de l’autre. Il était très attachant. Il a consacré toute sa vie au trot et à la communication du trot avec des idées novatrices. Pour lui, les courses passaient par le public auquel il fallait faire plaisir. Il était totalement dévoué au trot et à l’institution des courses. On lui doit beaucoup notamment sur l'ampleur prise par les régions dans l'offre actuelle des courses."
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