... ©Scoopdyga
Questions de livrets
Actualité - 10.07.2024

Modifications du code au 1er juillet : l'essentiel

Le 1er juillet est toujours synonyme dans la société française d'un certain nombre de changements de réglementations, de tarifs ou de procédures. Les courses ne font pas exception et plusieurs changements apportés au code sont entrés en vigueur la semaine dernière. Il est temps ici de les rappeler et les souligner, à commencer par le sujet des livrets signalétiques. Un sujet qui commence à connaître ses premières occurrences et donc à faire parler.

La chasse aux ratures

Le sujet fait parler dans de nombreuses cours d'écuries aussi bien aux courses qu'à l'entraînement. Le tour de vis effectué par la Direction Technique de la SETF et les premiers cas pratiques n'ont pas manqué de faire réagir. En quelque sorte,
tant mieux, puisqu'il s'agissait certainement d'une des premières volontés. Alors, un rappel semble s'imposer avec les termes de la nouvelle règle :

Si les mentions portées sur le feuillet des vaccinations ont été raturées, surchargées, corrigées ou prêtent à confusion, sans qu'un vétérinaire n'ait certifié par écrit la date de vaccination et tamponné cette dernière, ceci a pour conséquence que le cheval est considéré en situation de vaccinations non conformes et n'est ainsi pas admis à courir. En outre, une amende de 500€ est infligée à l'entraîneur.

Pascal Giovannangeli, de la Direction Technique SETF, précise : "Cette modification s'est avérée nécessaire devant le nombre croissant de modifications de dates sur les documents d'identification, qui ne concordent d'ailleurs pas avec les dates déclarées sur Infonet, afin que les chevaux puissent courir. Comme dans le cas d'une rupture de protocole, une rature qui remonterait à plus de 2 ans n'aurait pas pour conséquence l'interdiction de courir pour le cheval".
Dans ce cas, rappelons que les informations du livret signalétique priment sur les déclarations Infonet ou, en d'autres mots, c'est le livret qui fait foi. Et si un engagement sur Infonet peut être refusé en cas de vaccination manquante, il doit toujours être confirmé par un livret en bonne et due forme. Alors pourquoi ne pas tout passer de façon informatique, y compris le renseignement des dates de vaccination ? Si le sujet est à l'étude, les premières conclusions débouchent sur un développement de moyens colossal (et pour le moment inimaginable) pour mettre en place une telle pratique à tous les équidés.

Un livret sans rature et surtout bien dans la malle de course
L'autre mesure concernant les livrets signalétiques concerne tout simplement leur présence obligatoire les jours de course. D'une tolérance de l'oubli par étourderie, le code est passé à la rigueur la plus stricte.

Si le document d'identification d'un cheval déclaré partant ne peut être présenté sur hippodrome, l'entraîneur doit adresser, par tout moyen à sa disposition, aux Commissaires des courses, avant le début des opérations de la course concernée, une copie de la page du signalement, ainsi que les feuillets des vaccinations, présentant un protocole à jour, pour pouvoir participer à la course. À défaut, le cheval n'est pas admis à courir.
* Pour une course à réclamer, le règlement reste inchangé, à savoir que l'absence de livret a pour conséquence que le cheval est déclaré non partant par les Commissaires.






À propos du jugement des changements de ligne

Le piquet rouge qui matérialisait le milieu du dernier tournant disparaît. Ainsi, le jugement des gênes pouvant entraîner une rétrogradation ou une disqualification du cheval jugé responsable se fait depuis le 1er juillet dès le premier piquet jaune qui matérialise l'entrée dans le dernier tournant.

Les juniors doivent courir ferrés

Depuis le 1er juillet, il n'est plus possible de présenter les 2 ans plaqués. Les plus jeunes compétiteurs sont donc préservés et cette mesure s'inscrit dans une tendance globale qui sera en vigueur à partir du 1er novembre : les trotteurs ne pourront pas être déferrés plus de 15 fois sur une année glissante et sur les pistes autres qu'en herbe.

Pour devenir entraîneur

À la suite de la réforme du stage des entraîneurs public, ce dernier devient en partie commun entre le trot et le galop, avec des modules spécifiques à chaque discipline. Pour chaque session, seules 7 places sont réservées pour les candidats au trot (idem pour le galop).
Il est à noter que, pour être inscrit à ce stage, il est nécessaire de réaliser un examen de présélection environ 2,5 mois en amont de celui-ci.
Pour le second semestre, ces examens se seront organisées les :
■ 16 juillet 2024 pour le stage commençant le 2 septembre,
■ 3 septembre pour le stage commençant le 14 octobre.

D'autres modifications sont entrées en vigueur au 1er juillet :
◆ en cas de 3ème infraction en 60 jours pour franchissement de la première cellule, l'amende est portée à 75€
◆ l’obligation pour les propriétaires et/ou entraîneurs de préciser sur la déclaration de partant que l’amateur déclaré est le propriétaire du cheval concerné et bénéficier de la priorité mentionnée dans la condition de course.

A voir aussi :
...
Modifications du code au 1er juillet : l'essentiel

Le Prix de Picardie s'ajoute au programme de la réunionConséquence de l'annulation des cinq dernières courses de la réunion de ce jeudi (21 novembre), en raison des conditions climatiques ne permettant pas de garantir la sécurité ...

Lire la suite
...
La Vista Haufor s'offre sa première parisienne

Disputé dans des conditions de plus en plus dégradées avec une chute de neige plus soutenue, le Prix de Valence-sur-Baise est revenu à l'une des deux protégées de Christian Bigeon, La Vista Haufor (Face Time Bourbon). Partie ...

Lire la suite
...
"Remettre l'étalonnier
au cœur du village"

Il est devenu jeudi dernier le nouveau Président du Syndicat des Étalonniers Particuliers de Trot (SEPT) au cœur d'un bureau largement remanié. François Cotreuil, 52 ans, gérant du Haras de la Grande Terre et connu pour son ...

Lire la suite
...
Réunions annulées : un jeudi blanc pour les courses

Les trois réunions du jour, en France, ont été victimes de la vague de froid et neige qui s'est abattue sur l'Hexagone. Au trot, le rendez-vous de Graignes (lire par ailleurs) a été annulé en amont alors que les ...

Lire la suite