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En bref - 19.08.2024

Le galop, PMU et Equidia échangent à Deauville

La Fédération des Eleveurs du galop, présidée par Loïc Malivet, a organisé ce lundi à Deauville, au lendemain des trois jours de la vente d'août de yearlings Arqana (lire ci-dessous), son Assemblée Générale. Celle-ci s’est prolongée d’une traditionnelle rencontre avec les acteurs de la filière côté galop que sont France Galop, le PMU et Equidia. Ces derniers ont présenté leur actualité et les perspectives qui se dessinent pour les prochains mois.

Pour le compte de France Galop, c’est le binôme Guillaume de Saint-Seine, président, et Elie Hennau, directeur général, qui ont pris la parole. Le premier a notamment loué la collaboration et les travaux croisés entre la société mère et les représentants des éleveurs. "Aucune décision importante concernant l’élevage ne se prend sans que la fédération ne soit associée au processus", précise-t-il. "Notre objectif est de garantir dans la mandature les allocations et les primes. C’est aussi pourquoi nous travaillons sur un plan pluriannuel avec une vision du galop à 2030. L’avenir, c’est recruter de nouveaux clients, parieurs, publics sur les hippodromes, éleveurs, propriétaires. C’est un travail de co-construction que nous menons avec toutes les associations du galop. Il s’agit de remettre les courses dans l’univers du sport entertainement au sein d'un marché concurrentiel." Elie Hennau a rappelé de son côté que "les courses en France ont beaucoup d’atouts qu’on a trop tendance à oublier. On a la chance d’avoir le PMU, des hippodromes formidables, des bénévoles, des professionnels de très haut niveau, des courses reconnues. On a des défis à relever et on a tous les atouts pour le faire. Je suis très positif pour notre avenir".
Le sujet sur la parité trot/galop a été évoqué par Guillaume de Saint-Seine, en réponse à une question de l'auditoire : "Je suis, et Jean-Pierre Barjon aussi, attaché au 50/50 entre le trot et le galop. Nous travaillons actuellement sur le sujet dans le cadre de l'accord de 2018 qui était imprécis. Cette négociation n'est pas terminée et reste pour le moment confidentielle entre le trot et le galop."

Le PMU et Equidia en mode transformation
Pour le compte du PMU, Emmanuelle Malecaze-Doublet, directrice Générale de l'opérateur de jeux, a fait un point sur le présent : "Le début d’année a été complexe et difficile avec une baisse d’activité sur les quatre premiers mois de l’année. La situation s’est améliorée à partir de mai avec une dynamique plus favorable. Durant l’été, l’activité du PMU a été impactée par les Jeux Olympiques et l’arrêt des GPI sur le Quinté+. Cela a créé quelques semaines de décroissance mais, depuis l’arrêt des JO, la dynamique est revenue par rapport à l’an dernier. On estime l’impact négatif des JO sur nos enjeux à 35 M€. L’objectif est d’atteindre 838 M€ de contribution à la filière en 2024. Nous avons des objectifs de croissance à la rentrée avec des animations commerciales et des innovations produits (comme des boosters sur le jeu simple)."
Richard Viel, président conseil d’administration du PMU, se projette en ces termes : "Pour le long terme, on est obligé d’investir. L’investissement n’est plus une option mais une nécessité pour notre futur collectif. Il faudra faire des arbitrages tous ensemble. Pour ceci, il faut qu’on communique plus, qu’on se voie plus. Préserver la coopération de la filière est une priorité si l'on veut être successful." Emmanuelle Malecaze-Doublet ajoute ici : "Le marché continue à évoluer de plus en plus rapidement. Il nous faut préserver notre place d’acteur multi-jeux sur le digital et recruter de nouveaux clients en élargissant nos canaux de distribution et notre offre. Nous avons défini trois grandes priorités :
1. Le développement de nouvelles offres sur le offline (le réseau des points de vente),
2. L’élaboration d’une stratégie digitale multi jeux ambitieuse,
3. L’exploration de nouveaux canaux de distribution dans le offline."

Pierre Robert, directeur général d’Equidia, expose le projet d’entreprise en cours, transformant la dénomination sociale d'Equidia en H. Racing Media - mais la signature commerciale Equidia demeure. Cette évolution concrétise une transformation qui fait passer le pôle média d’un centre de coûts pour les courses (financé par les institutions) à un prestataire de contenus dans une relation client/fournisseur. Pierre Robert précise : "Il n’existe pas en France en en Europe un équivalent à H Racing Media en termes d’édition et de volume de production de sport en direct. Notre projet est au service de l’Institution pour être plus performant, plus actif en matière de création de valeur, plus agile et efficace."

Une vente de yearlings 2024 très active
La vente d'août de yearlings d'Arqana, qui s'est tenue sur trois jours, de vendredi à dimanche, a produit des résultats élevés. 292 yearlings ont été présentés sur le ring et 77 % d’entre eux ont été vendus pour un prix moyen de 217.058 €. Le chiffre d’affaires total s’élève à 50.237.000 €, plaçant cette vacation au deuxième rang de son histoire, derrière l'exceptionnelle édition de l’an dernier. Le top price a été réalisé, à 1,7 M€, par le Haras des Monceaux grâce à une demi-sœur des lauréates de Groupe 1 Chicquita (Montjeu) et Magic Wand (Galileo) issue du jeune étalon St Mark’s Basilica (Siyouni). Elle a été achetée par Michael Vincent Magnier pour le compte du consortium irlandais Coolmore.

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