Le rendez-vous est devenu traditionnel : avant la fin août, le PMU prend la parole à l'égard des socio-professionnels des courses, en particulier du galop en répondant à l'invitation de la Fédération des Éleveurs de Galop (voir notre édition datée d'hier lundi). C'est aussi l'occasion de mettre en place plusieurs interviews. Après celle du mois de juillet autour de la nouvelle donne sur le Quinté+ et les Grands Parieurs Internationaux (voir notre édition du 30 juillet), nous avons posé 3 questions à Emmanuelle Malecaze-Doublet, Directrice Générale du PMU.
24h : Cette prise de parole estivale est devenue un rituel. Après huit mois d'activité en 2024, quel message principal souhaitiez-vous faire passer ?
Nous maintenons le cap que nous nous sommes fixés en juillet, l’entreprise est pilotée et nous maintenons notre objectif de délivrer une contribution nette à la filière en légère hausse en 2024. [N.D.L.R. : ce dernier objectif de 838 M€ est en baisse sur le projet initial (851 M€ annoncés en mars) et en hausse de 3 M€ sur 2023]
Au cumul 2024 à mi-août, les chiffres sont relativement conformes à nos prévisions. Les événements de l’été, Euro de football et JO, avaient été globalement anticipés – l’impact de l’Euro a été moins fort que prévu, celui des JO plus fort que prévu. Alors que le contexte économique, social, politique, international, vous le savez, n’a pas été porteur pour notre activité, nous avons su réagir avec agilité. Nous sommes à la fois prudents et sereins.
Constatez-vous des premiers effets de la "mesure GPI" sur le Quinté ? Si oui, dans quelle mesure, de quelle nature ?
En effet, nous avons pris cette mesure courageuse dans le but d’offrir de meilleurs gains à nos parieurs. Sur les 15 premiers jours d’août, les résultats sont là pour les parieurs français, avec un rapport Ordre moyen à + de 126.000 €, contre 92.000 € du 1er janvier au 31 juillet. Nous avions annoncé plus de gros gains et des très gros gains possibles : nous avons eu un gain à 2,6 millions d’euros le 4 août, gain record depuis 2016 et un gain à 718.000 euros, le 11 août. Je rappelle que cette mesure est neutre pour la filière :
elle n’a pas d’impact négatif sur les enjeux France, ni sur l’activité internationale grand public. La marge n’a pas été impactée, comme nous l’avions prévu.
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