3 Questions à François Forcioli-Conti
Président de la société des courses de la Côte d'Azur, François Forcioli-Conti revient pour nous sur le meeting estival azuréen.

24h au trot.- Quel bilan public tirez-vous de ce meeting ?
François Forcioli-Conti.- Une belle satisfaction avec une hausse des entrées qui est supérieure de 25 % par rapport à l'an dernier. Nous avons par exemple eu 1.000 personnes de plus lors de notre réunion de clôture samedi.

24h au trot.- Comment l'expliquez-vous ? Vous avez augmenté vos actions de communication ?
F.F.C.- Pas vraiment car notre budget communication est plutôt en baisse dans la mesure où nos ressources sont elles-mêmes en baisse. Je parlerais plutôt de notoriété désormais. Je pense aussi que l'on recueille les fruits de nos investissements effectués depuis plus de dix ans. L'image de l'hippodrome a changé et il est devenu un lieu touristique qui accueille les estivaliers. Ces bons chiffres de fréquentation sont d'autant remarquables que j'entends partout, auprès des autres manifestations locales, que les vacanciers sont moins sortis cette année, avec un budget très tenu. Notre offre rentre dans le catalogue des soirées abordables pour une famille avec un prix d'entrée accessible (5 € par adulte, gratuit pour les enfants), des animations gratuites et la possibilité de se restaurer pour toutes les bourses.

24h au trot.- Tout va finalement pour le mieux ?
F.F.C.- Non, car les enjeux ne suivent pas. Si on veut faire jeu égal avec l'an dernier en matière d'enjeux sur l'hippodrome, on va être à -14 % pour le Quarté+ régional et je parlerais de catastrophe pour les enjeux PMU. On va être à -23 ou -24 %. C'est énorme et c'est un constat généralisé qui n'est nullement propre à Cagnes. Je rappelle que l'hiver dernier, quand les enjeux étaient déjà en baisse, on a fait +4 % à Cagnes. C'est vrai que, cet été, il a fallu concilier avec les Jeux olympiques. Il y a eu indubitablement un effet JO mais, même sans eux, nos enjeux auraient été sérieusement en recul sur l'an dernier. Je constate qu'il y a une promotion des courses qui n'est plus assurée au niveau national. Rien n'est vraiment fait pour qu'on voie les courses à l'échelle nationale et cela m'inquiète.