Ce jeudi 5 décembre est la journée internationale du bénévolat. L'hippodrome de Cherbourg-en-Cotentin n'a pas laissé passer l'occasion de remercier les 50 bénévoles qui officient tout au long de l'année à son service. Rappelons que les 12000 bénévoles jouent un rôle essentiel dans le bon fonctionnement des sociétés de courses. Merci à tous !
En l'espace de dix jours, ce sont les trois grands acteurs de la filière courses qui ont réuni leur conseil d'administration respectif pour présenter et valider leur budget prévisionnel 2025. Cette séquence d'une importance cruciale a donné à voir des approches différentes entre la SETF et France Galop. Exposé des faits.
Tout a commencé le lundi 25 novembre avec le CA du PMU. La question du budget 2025 a abouti à une perspective de résultat net l'an prochain de 845 M€ (contre un résultat net corrigé à 835 M€ en 2024). Un montant qui sera reversé par le GIE (Groupement d'intérêt général) à ses deux actionnaires, la SETF et France Galop. Cette projection a été jugée optimiste par les représentants du Trot au nom de son propre Conseil d'Administration, lesquels ont voté contre ce budget, sachant que les dix autres membres du CA du PMU (son président et sa directrice générale, quatre représentants de l’État, les deux représentants de France Galop et les deux administrateurs extérieurs) l'ont validé.
Ce lundi, c'était au tour du CA de France Galop de prendre ses décisions. La société-mère du galop valide son budget 2025 sur l'hypothèse de versement de l'enveloppe du PMU et sur la base d'un maintien des allocations (à 283,4 M€). Les administrateurs de France Galop optent dans ce scénario pour un atterrissage avec un déficit annuel supérieur à 16 M€ (contre 3 M€ prévu cette année). Pour contenir ce déficit, sous forme de revers de la médaille, un train de transformations sera annoncé en début d'année prochaine.
Ce mercredi, le CA de la SETF a voté à l'unanimité son budget 2025 selon deux principes : le maintien des allocations d'une part et le choix du scénario le plus défavorable du PMU, lui-même encore diminué de 2,4 %. On peut parler ici d'une approche résolument sous le signe de la prudence en matière des ressources, et antagoniste à celle de France Galop. Cette construction budgétaire projette de son côté un résultat 2025 positif (tout comme 2024) à hauteur d'1,7 M€. Là aussi, une nette différence se fait jour.
À l'heure où la notion de désert médical s'est largement étendue dans l'hexagone, laissant peu de zones exemptes de difficulté dès lors qu'on recherche un médecin, la très bonne idée de la fédération régionale des courses de l'Ouest fait des émules. Pour rappel, la fédération en question mettra gratuitement à disposition des drivers qui le souhaitent un médecin agréé pour le renouvellement de leur licence lors de leur réunion du 8 décembre sur l'hippodrome de Nantes. Et c'est maintenant la fédération du Sud-Ouest qui reprend à son compte l'initiative. Sur le même principe, un médecin sera disponible lundi 9 décembre lors de la réunion de Bordeaux. Ce service est gratuit pour l'ensemble des pilotes (âgés de moins de 70 ans) et sera proposé sur une plage horaire élargie, de 10 h 30 jusqu'à la fin de la réunion.
La prise de rendez-vous se fait auprès du BTR par téléphone au 06.75.49.05.96 ou par mail à l'adresse suivante : federation.sudouest@lescourseshippiques.com.
Il est fortement recommandé d'être muni de son dossier médical pour le RDV. Les consultations seront possibles sans rendez-vous. Toutefois, les personnes ayant réservé un créneau seront prioritaires.
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