Son nom, André, est bien connu des passionnés de trotteurs. Il nous plonge dans une de plus belles pages des courses françaises, celle née de l’épopée de Jean-Paul André et de "son" crack Lutin d’Isigny, un vainqueur du Prix d’Amérique, deux fois sacré "champion du Monde" aux Etats-Unis. Nous étions alors dans les années 1980. Mais le nom André est aussi un acteur du présent. Depuis quelques saisons, c’est le fils de Jean-Paul, Antonin (22 ans), qui écrit, à son tour, son histoire. Ce dimanche, le jeune homme prendra part à son premier Groupe 1, à la fois comme entraîneur et jockey. Rencontre avec un jeune homme passionné.
Bercé par les trotteurs depuis son plus jeune âge, Antonin André s’est dirigé tout naturellement vers le métier difficile mais passionnant de pilote et d’entraîneur. Rien de véritablement surprenant pour un fils de professionnel du trot, bercé depuis toujours par la vie des courses et les journées rythmées par les déplacements sur les hippodromes et le travail d’entraînement à la maison. Et c’est jeune, tout juste la vingtaine atteinte, qu’Antonin s’est installé entraîneur à la fin du premier semestre 2023. Un timing qui s’est imposé à lui nous apprend le professionnel dont le tableau de marque indique désormais 37 victoires, en l’espace de dix-huit mois donc. Ce dimanche, il sellera son premier partant dans un Groupe 1. Avec Jalisca de Chenu (Aldo des Champs), il se produira qui plus est dans le double rôle d'entraîneur et de jockey dans le Prix Bilibili – Cornulier Races Q2 (Gr.1).
24h au Trot. - Devenir jockey était une évidence pour vous ?
Antonin André.- J’ai depuis toujours évolué avec les chevaux. Pourtant, mes parents ne souhaitaient pas que je fasse le métier compte tenu de sa difficulté et de ses aléas. Mais la passion était plus forte que leurs recommandations. J’ai ainsi rejoint l’AFASEC de Graignes dès la classe de 3ème jusqu’à l’obtention de mon Bac professionnel. J’ai passé mon apprentissage chez Rodolphe Lagadeuc avant de faire plusieurs meetings chez des entraîneurs comme Jean-Philippe Borodajko ou Matthieu Abrivard.
En janvier 2023, un événement familial bouscule votre vie. Pouvez-vous nous le rappeler ?
A.A.- Mon papa a connu un grave problème de santé et a été dans le coma durant plusieurs semaines. Ma maman m’a alors laissé l’opportunité de reprendre l’entraînement. Je n’ai pas hésité tout en souhaitant conserver mon statut de prestataire. J’ai voulu faire les deux pendant quelques semaines mais cela devenait trop compliqué à gérer. Je me suis alors concentré uniquement à l’entreprise familiale.
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