 © DR
              © DR            Longtemps, le Prix de l’Île-de-France, qui était alors un Groupe 2, a été la préparatoire au Prix du Cornulier qui se courait deux semaines plus tard, à l’image en quelque sorte d’un Prix de Belgique qui était jusqu’au milieu des années 1970 l’ultime tremplin vers le Prix d’Amérique. Les deux courses avaient alors en commun d’être disputée sur une courte distance.
Le contexte différent en termes de distance n’avait pas empêché la réalisation de sept doublés au cours du même hiver entre 1973 et 1993, année de la réfection de la piste de Vincennes, que l’on doit successivement à Bellino II (Boum III) en 1973 et 1976, à Fanacques (Kerjacques) en 1977, à Mirande du Cadran (Sabi Pas) en 1985, à Oligo (Ersin) en 1986 et 1987 et à Reine du Corta (Ura) en 1990. Puis plus rien ou presque, les vainqueurs du Prix d'Île-de-France que furent Alpha Barbès (Néric Barbès) en 1994 et Courlis du Pont (Opus Dei) en 1996 se classant quand même tous deux deuxième du Prix de Cornulier le même hiver.
En 2010, le programme des meilleurs épreuves pour les chevaux d'âge à l'Étrier du meeting d'hiver a été modifié, tant et si bien que l'ordre des Prix de l'Île-de-France et du Calvados fut inversé, le premier étant promu Groupe 1 et devenant la revanche du Prix de Cornulier, comme l'est le Prix de France par rapport au Prix d'Amérique. Et alors que plus
aucun doublé Prix de l'Île-de-France/Prix de Cornulier n'avait été réalisé depuis 1990 et donc depuis la réfection de la piste de Vincennes, on compte cinq doublés Prix de Cornulier/Prix de l'Île-de-France lors des onze premières années de cette refonte du programme !
Cette réussite est l'oeuvre collective de Singalo (Goetmals Wood) en 2013, de Roxane Griff (Ténor de Baune) en 2014, de Scarlet Turgot (Dahir de Prélong) en 2016, de Traders (Ready Cash) en 2012 et de Bilibili (Niky) en 2020. Ce dernier mérite une mention spéciale en quelque sorte qui conforte d'ailleurs sa place de numéro un des spécialistes de l'Étrier des dix dernières années. Le pensionnaire de Laurent Abrivard a en effet réussi en 2020 la trilogie "Calvados/Cornulier/Île-de-France", ce qu'aucun autre cheval n'a fait depuis 2010. 
Même si les cinq cités plus haut sont d'authentiques champions, on s'aperçoit de la sorte que l'enchaînement dans ce sens entre le Prix de Cornulier et le Prix de l'Île-de-France se prête tout à fait au champ des possibles. À condition d'y postuler. Les lauréates du Prix de Cornulier que sont Bahia Quesnot (Scipion du Goutier) en 2021 et Flamme du Goutier (Ready Cash) les deux années suivantes ont ainsi enchaîné par des participations au Prix d'Amérique Legend Race et abandonné de fait la possibilité d'un doublé.
Ce n'est pas cette année que l'on aura un ou plutôt une sixième double gagnante puisque Joumba de Guez (Carat Williams) ne sera pas en piste ce dimanche. Elle donne la priorité dans l'immédiat à l'attelé avec une participation au prochain Prix de Paris Marathon Race.

 
                    On a vu ce qu'on espérait voir dans le Prix des Cévennes (Groupe 3), ce jeudi à Vincennes. En s'imposant avec de la marge, et avec la facilité qu'on lui connaît lorsqu'il est au mieux, Jushua Tree a marqué ...
Lire la suite 
                    Tenue en haute estime par son entraîneur Aymeric Thomas, Kâline du Jour (Radjah de l'Abbaye) reste invaincue pour son deuxième essai sous la selle. Présentée dans cette discipline pour la première fois le 26 septembre, ...
Lire la suite 
                    Le meilleur a remporté le Prix du Dorat, épreuve labellisée A. Face à une opposition de qualité, Jilord Viva (Vulcain du Vivier) a adopté une tactique qu'il affectionne tout particulièrement, à savoir dominer à vive allure. Dauphin d'Indy de Jyr (Thé...
Lire la suite 
                    L’hémorragie pulmonaire induite à l’exercice (HPIE), est une affection respiratoire majeure chez les chevaux de course, notamment les trotteurs. Selon les études, entre 30% et 70% des chevaux de course présentent des traces de saignements pulmonaires après un ...
Lire la suite