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Actualité - 15.05.2025

Trois bonnes raisons de s’intéresser à la vente Osarus Trot

Osarus Trot propose ce vendredi sa première vente de l'année. Organisée sur l'hippodrome de Laval, avec un début fixé à 15h30, en amont de la réunion de courses qui s'ouvrira elle à 19 heures, la vacation de chevaux à l'entraînement réunira 22 lots. C'est la deuxième édition de la sorte. Réservée à des trotteurs prêts à courir, elle s'inscrit dans une logique de connexion directe de la vente aux courses. Directeur d'Osarus Trot, Emmanuel Viaud nous présente les trois bonnes raisons de s'intéresser à cette vente.

Le lieu, l’hippodrome de Laval, sera plus que jamais un écrin parfait pour la vente de chevaux à l’entraînement d’Osarus Trot, ce vendredi. La ligne directrice est en effet clairement de penser courses, tout de suite, autour du ring. Le catalogue d’un format réduit (avec 23 lots moins un absent soit 22 numéros restants) est aussi le résultat de la volonté de ne présenter que du "prêt à courir". Emmanuel Viaud, dans notre échange, cite ainsi en référence les "boutique sales" anglo-irlandaises, organisées les jours de courses, comme on en trouve à Newbury, Goodwood, Aintree ou Punchestown. C’est aussi dans cet esprit que la vente verra passer sur son ring le premier représentant qualifié des 2 ans, en l’espèce Nohtaga Goudig (Bad Boy du Dollar), reçue à Caen le 7 mai dans la réduction kilométrique d’1’18’’9. Une autre particularité de cette session est de réunir des chevaux en forme dont beaucoup proposent des updates valorisants.

24h au trot.- Il s’agit de la deuxième édition de votre vente de printemps de chevaux à l’entraînement. Dans quel esprit la proposez-vous ?
Emmanuel Viaud.- Elle me fait penser aux ventes que l’on voit en Angleterre et que l’on appelle les "boutique sales". Elles ont souvent lieu après les courses comme à Cheltenham où l’on peut passer de 20 à 30 chevaux. Notre vente s’inspire aussi par exemple de ce que proposait en son temps Goffs France, sur les hippodromes de Saint-Cloud ou Maisons-Laffitte. Une vingtaine de chevaux pouvaient passer en vente publique après la dernière course. Tout se passait dans le rond de présentation et cela a existé pendant plusieurs années. C’est vraiment l’idée de notre vente de printemps en Mayenne, à Laval. On est, en mai, à un moment clé avec des courses un peu partout. L’été arrive. Il y a des acheteurs intéressés pour trouver un cheval prêt à courir. Voilà en quelque sorte notre concept de "boutique sale" de printemps.

Vente de printemps de chevaux à l'entraînement
Osarus Trot | 22 lots | catalogue par ce LIEN

Une vente d’octobre sans élevage

Principale vente de l’année d’Osarus Trot, proposée également sur l’hippodrome de Laval, la vente mixte d’octobre devrait connaître un aménagement nous a appris Emmanuel Viaud : "En octobre, on sera comme d’habitude sur un format conséquent de plus de 100 chevaux. Je ne suis pas certain d’y intégrer une petite session élevage comme lors des précédentes éditions. Nous placions ces lots en fin de catalogue et, compte tenu de leur qualité souvent limitée, nous finissions la vente sur une note compliquée. Evidemment, si on nous propose une jument avec un papier très attractif, nous pourrons toujours l’intégrer. Nous devrions donc nous concentrer sur du prêt à courir et sur le marché des yearlings. Il y a en la matière une vraie demande en Mayenne, à un moment, en octobre, qui permet à certains yearlings d’être mieux valorisés qu’en août ou septembre".

Mais quid des vendeurs ?
E.V.- Notre idée est d’être dans le bon timing aussi pour les vendeurs. Je pense notamment à notre 2 ans du catalogue (Nohtaga Goudig / lot 20) qui a réalisé un bon dernier kilomètre lors de sa qualification. On ne peut pas mieux faire avec cette pouliche qui passe en vente quelques jours après son test réussi et sera prête à courir dès les premières courses de 2 ans. Même constat pour certains 3 ans qui viennent de se qualifier. Nous avons un peu plus d’une vingtaine de lots. C’est bien dans notre esprit mais cela aurait été encore mieux d’en avoir un peu plus, de l’ordre de la trentaine.

On note des lots qui proposent des performances récentes intéressantes et valorisantes.
E.V.- C’est effectivement une caractéristique de la plupart de nos lots. Il est donc important de consulter leur fiche, notamment sur notre site, pour bien prendre connaissance de leurs dernières courses. Nous avons mis à disposition sur la page/pedigree de chaque numéro des liens vidéos vers ces courses ou leur qualification récente.

Quelle autre donnée mettriez-vous en avant ?
E.V.- Nous travaillons ici pour la première fois avec un bel élevage comme celui de René Guézille. Du coup, nous avons quelques pouliches qui proposent au-delà de leurs performances un pedigree d’élevage. Je pense par exemple au lot 4, Legyptia de Guez (Vigove), qui vient de gagner et appartient à la famille de Kazire de Guez.

Un volet élevage aurait-il pu être envisagé dans cette vente ?
E.V.- Ce n’était pas l’option et nous avons d’ailleurs refusé des lots d’élevage. Cela ne rentre pas dans notre optique de se positionner sur "du clé en main" pour courir.

En termes d’organisation, quel changement par rapport à l’an dernier ?
E.V.- Il n’y aura pas cette année de passage en piste avant la vente. Par contre, toutes les dernières vidéos des lots seront accessibles via notre site.

En résumé, quels sont vos motifs de satisfaction dans le cadre de cette vente ?
E.V.- Je pourrais citer trois raisons de s'y impliquer. Premièrement, elle propose du prêt à courir, du clé en main, dans un esprit de circuit court, de l’hippodrome aux courses. Deuxièmement, de nombreux lots affichent des dernières performances valorisantes, avec des updates flatteurs. Troisièmement, elle offre la possibilité d’acheter la première 2 ans qualifiée qui passe en vente.

Vente du 16 mai Osarus Trot
◆ Début de la vente : 15h30
◆ Lieu : hippodrome de Laval

Une équipe dans la continuité

Responsable technique des ventes Osarus (au galop comme au trot) et en charge directe du trot, Franck Bézier a quitté Osarus il y a quelques mois pour prendre la direction de la Fédération Anjou-Maine. Emmanuel Viaud a donc dû réorganiser ses équipes. En fait, il met l’accent sur la continuité des intervenants au sein de sa structure : "C’est Bruno Rocher, ancien entraîneur et précédemment bras droit de Franck Bézier, qui assure l’intérim. Pour tout vous dire, je suis très heureux de la décision de Franck et l’ai même encouragé à candidater à la Fédération Anjou-Maine car il s’agissait d’une belle opportunité professionnelle. Je garde de bons souvenirs de notre collaboration et nous sommes restés en très bons termes. On est toujours allés au bout des dossiers. Franck est un professionnel fiable et engagé. L’expérience qu’il a acquise à Osarus a d’ailleurs pu être un élément favorable dans sa candidature à la Fédération Anjou-Maine car elle lui a permis de réseauter dans le galop. On a passé quatre belles années ensemble en montant notamment les ventes de Laval. C’est toute l’équipe mayennaise qu’il a mise en place qui continue, avec Bruno Rocher donc, mais aussi Esther Van Petten et Caroline Brassinne dans la préparation terrain par exemple."
© ScoopDyga
Emmanuel Viaud

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