Le premier Comité de la SETF de l'année 2025 s'est tenu ce mercredi sur l'hippodrome de Paris-Vincennes avec un dénominateur commun à chacun des points principaux évoqués : la rigueur budgétaire. Si celle-ci s'applique naturellement depuis des mois dans les décisions et les méthode de l'équipe dirigeante en place, elle s'impose aussi par les circonstances économiques du moment, lesquelles ont animé plusieurs échanges. Mais avant de revenir sur ces sujets, soulignons que ce Comité a débuté par une précision.
Cette mise au point concerne les relations entre les deux sociétés-mères et par conséquent leurs deux Présidents. Jean-Pierre Barjon, Président de la SETF a tenu à préciser : "Nous nous félicitons des résultats de notre travail commun au service de la filière. Il n'y aura pas de nouvelle taxe sur la fiscalité sur les paris hippiques. La loi autorisant les paris hippiques est quant à elle modifiée significativement ; ainsi, un nouveau futur des jeux et paris hippiques devient possible et souhaité".
La rigueur budgétaire, érigée en priorité depuis plusieurs mois, se transforme donc aujourd'hui en nécessité d'autant que les chiffres d'enjeux inquiètent : "Plus que jamais, il nous faut être vigilants et prudents dans tous nos engagements" a ainsi précisé Jean-Pierre Barjon. Mais la boussole reste la même : "un budget 2025 construit sur la base du maintien des allocations dans un contexte très défavorable."
L'autre sujet majeur de ce Comité concerne la concession de l'hippodrome de Paris-Vincennes. Ce dossier prend lui aussi une dimension toute particulière en corrélation avec la baisse des enjeux. On apprend ainsi qu'après plusieurs réunions de négociations débutant à la mi-mars, une proposition finale sera remise "établie sur les données économiques actuelles et les incertitudes concernant l’avenir" pour reprendre les termes du communiqué. Enfin, plusieurs décisions réglementaires ont été votées, et notamment celle qui va modifier profondément les habitudes des professionnels, drivers et jockeys, la nouvelle règle concernant la cravache. Nous aurons l'occasion d'y revenir longuement dans ces colonnes après le meeting d'hiver.
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La baisse des enjeux PMU : le sujet numéro 1
Le Président de la SETF se veut lucide sur la situation du PMU. « Nos sociétaires, acteurs de la filière, sont plus que jamais mobilisés et volontaires pour contribuer à un plan de relance concerté du PMU, dont la mise en œuvre est urgente et nécessaire. »
La qualité de la collaboration avec France Galop a également été soulignée. « Nous nous félicitons des résultats de notre travail commun au service de la filière. Il n'y aura pas de nouvelle taxe sur la fiscalité sur les paris hippiques. La loi autorisant les paris hippiques est quant à elle modifiée significativement ; ainsi, un nouveau futur des jeux et paris hippiques devient possible et souhaité. »
Paris-Vincennes : négociations toujours en cours
Le second sujet d’importance et d’actualité pour la SETF concerne le renouvellement de la concession de l'Hippodrome Paris-Vincennes, l’avenant signé à l’automne dernier entre la mairie de Paris et la Société Mère courant jusqu’au 31 août de cette année. D’ici mi-mars, plusieurs réunions de négociations sont fixées entre les parties. La SETF sera amenée ensuite à remettre une offre finale, établie sur les données économiques actuelles et les incertitudes concernant l’avenir. Parallèlement, la SETF travaille sur des projets alternatifs, en particulier sur le site d’Enghien-Soisy (lancement d’une étude concernant une nouvelle piste, concours d’architectes avec remise des projets cet été pour un hippodrome répondant aux besoins de demain.)
Un budget maîtrisé et des allocations maintenues en 2025
Ce Comité a fourni l’occasion à Arnaud Barentin, directeur de la transformation et des fonctions support, de présenter les chiffres provisoires de l’année 2024, qui seront à approuver lors du Comité de mai. Le résultat d’exploitation est excédentaire de plus de 6 millions d’euros, malgré une baisse des recettes sur les paris de près de 10 millions. Le résultat net sera également excédentaire après intégration des éléments financiers et exceptionnels.
Les premiers éléments de l’exécution budgétaire ont été partagés avec les membres du Comité : un budget 2025 construit sur la base du maintien des allocations dans un contexte très défavorable.
Cravache : le barème des sanctions à compter du 1er avril 2025 adopté
Plusieurs modifications réglementaires ont été présentées par Guillaume MAUPAS, le Directeur des courses et de l’association.
Les membres du Comité ont adopté le barème des sanctions applicables à compter du 1er avril 2025, pour faire suite à la nouvelle réglementation adoptée en décembre dernier.
Dans un souci d’harmonisation avec les autres pays européens, l’administration de Tilden (acide tiludronique) pour les poulains et pouliches âgés de moins de 4 ans sera interdite en France, à partir des naissances 2025.
Les modifications apportées à l’Accord international des courses au trot en janvier dernier lors de l’Assemblée générale de l’UET, sont transposées dans le Code des courses au trot : un cheval contrôlé positif dans un pays autre que celui où il est entraîné, sera suspendu immédiatement dans son pays d’origine, dès lors que l’information aura été transmise à l’Autorité hippique concernée, sans l’obligation d’une demande d’extension de la sanction via l’UET.
Les conditions d’enregistrement des locations multiples de la carrière de courses d’un cheval sont modifiées à compter du 1er mai 2025 : limitation du nombre de colocataires à deux, obligation pour chaque colocataire de percevoir au minimum 15% des gains d’un cheval dans une course, obligation pour l’ensemble des colocataires de percevoir au minimum 60% des gains d’un cheval, prélèvement entraîneur et jockey automatique.
Le Bilan d’activité 2024 des courses au trot ainsi que le Bilan 2024 du contrôle des médications et du suivi de la lutte antidopage ont été présentés : ils seront mis en ligne prochainement sur les sites de la SETF.
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