Demain à Vincennes
Les réunions de courses à Paris-Vincennes vont s'enchaîner à un rythme d'enfer. Voici le menu de demain.
Iguski Sautonne à 110€ près face à Working Class Hero
C'est l'engagement en or du jour.
Iguski Sautonne (
Village Mystic), lequel a lancé sa première saison de monte cet hiver au Haras du Rocher, fait face à une superbe opportunité de retrouver le chemin du succès dans le Prix Allix Courboy (course 2) ce vendredi à Vincennes. Le protégé de Matthieu Abrivard est à 110€ du plafond des gains. Sauf qu'il retrouve sur sa route une des vedettes de ce meeting d'hiver :
Working Class Hero (Village Mystic), auteur d'une superbe séquence vincennoise, ponctuée par une très honorable (et peu heureuse) 5ème place dans le Prix de France Speed Race 2025 de
Go On Boy. Va-t-il conclure en beauté ? Réponse vers 16h40.
La succession de Lexie de Banville est ouverte
Le Prix de Vire Normandie avait souri l'an passé à celle qui allait devenir quelques semaines plus tard une des leaders de sa promotion :
Lexie De Banville (Real de Lou). Ils sont onze candidats en lice pour prendre sa succession ce vendredi après-midi en début de réunion (course 1). Parmi eux, deux restent sur un succès sous la selle :
Melancholy Man (
Diable de Vauvert), récemment (le 11 février) et
Melisse Des Epines (
Booster Winner), le 31 décembre et qui effectuera donc une rentrée.
La visiteuse du jour : Ulrika Eriksson
Originaire de Gävle, à environ deux heures de Stockholm, Ulrika Eriksson (42 ans) s’est installée en France en novembre 2019, alors au service de Helena Burman. De plus en plus impliquée aux côtés de son conjoint, Vitale Ciotola, tout en gardant quelques chevaux pour des entraîneurs suédois, elle s’occupe de
Self Explosive (Explosive Matter), qui sera au départ du Prix Émile Allix Courboy ce vendredi, avec Alexandre Abrivard à son sulky.
Née dans une famille passionnée par les trotteurs, elle attrape naturellement le virus dès son enfance. À l’âge de 5 ans, sa famille déménage dans le Sud, sa mère rejoignant l’écurie de Lutfi Kolgjini. Après l’école, elle intègre elle aussi cette écurie, où elle restera pendant sept ans. Elle devient ensuite entraîneur privé pendant deux ans avant de rejoindre l’écurie d’Helena Burman, chez qui elle restera près de onze ans. Chez la famille Kolgjini, elle a eu la chance de s’occuper de
Revenue (Rêve d’Udon), champion aux 47 victoires, vainqueur dans huit pays différents pour un total d’environ 1.850.000 € de gains.
"J’ai pris énormément de plaisir à m’occuper de ce cheval. Nous avons voyagé et gagné partout dans le monde. Il a remporté tellement de belles courses qu’il m’est difficile d’en détacher une en particulier", confie-t-elle.
Ulrika Eriksson apprécie énormément entraîner les chevaux qu’on lui confie et rêve un jour d’avoir son propre champion.
"Mon plus grand souhait serait de trouver un poulain qui me plaît, de l’entraîner moi-même jusqu’aux plus grandes courses et de le voir devenir un champion."100 partants pour l'avant-dernière