©P.L - Province Courses Quelques jours après la 2ème étape du GNT sur l’hippodrome de Salon-de-Provence, nous sommes allés à la rencontre de Jean-Yves Roullier, 67 ans, gérant de l’Ecurie Jyr. Cet entrepreneur dans l’âme s’est lancé depuis seize ans dans l’aventure des trotteurs. Même si ce Mayennais d’origine a souvent eu l’occasion de croiser des chevaux dans sa région sans pour autant s'y intéresser de très près, un échange lors d’un déjeuner va lui ouvrir les portes de cette "nouvelle passion".
24h au trot : Vous l'originaire de Mayenne, vous avez dû, dès votre plus jeune âge, être en contact avec des personnes passionnées des chevaux ?
Jean-Yves Roullier : J’avais dans mon entourage des copains qui allaient et jouaient aux courses mais pour ma part, hormis quelques tickets le jour du Prix d’Amérique, je n’étais pas plus impliqué que cela mais j’ai toujours aimé l’animal. Je me rappelle que vers 15 ou 16 ans, je me suis dit : un jour j’aurai un cheval. Mais pas spécifiquement un trotteur.
Comment avez-vous franchi le pas ?
Je venais de construire un entrepôt pour ma société Sepal à Laval et lors d’un déjeuner avec Pascal Liboire, il m’a raconté avoir ramené, la veille, ses deux pouliches des ventes de Deauville par manque d’enchères suffisantes. Instinctivement, je lui ai proposé d’en acheter une. L’histoire est partie avec l’achat de Sihame Bois Morin (Echo). À l’époque, j’étais très pris par le développement de ma société et je n’avais pas beaucoup de temps à consacrer aux chevaux.
Pourtant vous avez continué à investir ?
Oui, lors d’une soirée chez Christian Lécrivain, en discutant avec Pierrick Cateline, le propriétaire de Trut du Boulay (Gai Brillant), me racontait qu’il devait l’emmener aux ventes quelques jours plus tard. Je lui ai proposé de l’acheter immédiatement. À l’époque, nous parlions souvent de son frère utérin Nemrod du Boulay (Esterhazy) qui réalisait de bonnes performances. C’est aussi cela qui m’a décidé aussi rapidement. Sans être trop connaisseur, j’avais régulièrement l’occasion d’échanger avec des éleveurs et propriétaires, ce qui m’a permis de m’intéresser et de parfaire mon éducation hippique. Pour la petite histoire, avec mon emploi du temps assez chargé, je suis allé le voir seulement trois semaines après son achat. Lorsque je suis arrivé à l’écurie, j’ai vu un cheval qui n’était pas très beau et j’espérai que ce n’était pas lui… Et si, il avait la gourme et n’était pas au mieux de sa forme. Une fois la santé retrouvée, il nous a apporté beaucoup de satisfactions, terminant sa carrière avec quatre victoires et plus de 166.000 € de gains.
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