Yoann Lebourgeois à la contre-attaque

Quinze réunions se sont disputées ce week-end dans l'hexagone. Si aucun acteur n'a véritablement "écrasé" les différents classements, le gagnant de la séquence a pour nom Yoann Lebourgeois. Le pilote calvadosien a engrangé cinq victoires sur les deux jours. Une manita qui lui permet de sensiblement conforter sa deuxième place au tableau du Sulky d'or (avec 60 marques dimanche soir) et de combler opportunément une partie du retard sur le leader Eric Raffin, lequel n'a pu ajouter qu'un nouveau point à son compteur.

Avec cinq victoires lors du week-end, Yoann Lebourgeois est le pilote le plus efficace du moment. Ce score lui permet par ailleurs d'évoluer en pole position dans le classement des drivers et jockeys depuis le 1er avril avec sept marques. C'est mieux que Mathieu Mottier (6 victoires). On notera aussi que Yoann Lebourgeois signe actuellement un pourcentage de réussite particulièrement élevé (39 % de réussite gagnante depuis le début du mois). Lors du seul week-end, il a encore scoré avec un taux de transformation remarquable (5 victoires en 11 sorties seulement, soit 45 % de réussite gagnante). Après son doublé signé samedi à Vincennes, avec Feudale Degli Dei (Brillantissime) et Caviar From Mine (S.J.'s Caviar), il a réalisé un triplé dimanche à Bihorel-lès-Rouen pour le compte de trois entraîneurs différents.

Pour Fabien Leblond-Maro, Yoann Lebourgeois a conduit au succès Lucrèce du Bellay (Village Mystic). Pour celui de Christophe Mallet, Laldir des Apres (Aldo des Champs) et pour Marius Coignard Mazeppa du Vivier (Dollar Macker). Alors qu'Eric Raffin ne s'est imposé de son côté qu'une fois (mais au monté avec Mercato d'Oliverie (Up And Quick) à Saint-Malo dimanche), Yoann Lebourgeois réduit l'écart sur le leader du sulky d'or. Une forme de contre-attaque qui permet au dauphin de pointer dorénavant à moins de 20 longueurs (19 points de retard exactement dimanche soir, à 60 contre 79). Derrière le podium du week-end, complété de Benjamin Rochard en approche des mille victoires (996 dimanche) et de Bertrand Ruet (coup de trois dimanche à Paray-le-Monial), on compte neuf pilotes auteurs d'un doublé samedi et dimanche. Parmi eux, Corentin Herivaux et Jean-Paul Gauvin ont été les plus efficaces avec respectivement 67 et 50 % de réussite gagnante. Le premier est lad-jockey au service de William Bigeon et est même passé tout près d'un triplé dimanche à Méral, sa troisième monte du jour se soldant par une deuxième place (avec La Belle Miss) dans une épreuve qui a vu par ailleurs Hugo Marie remporter sa première course en tant qu'entraîneur grâce à Luna des Malberaux (Ecu Pierji). Notons enfin que Line Marine (Goetmals Wood) a offert à Guillaume Gillot sa 300ème victoire en tant qu'entraîneur sur le sol français.

Le même podium que le week-end des 22 et 23 mars chez les entraîneurs
Avec un podium composé de Loïc Lerenard, Laurent Abrivard et Yohann Haret, dans le tableau des entraîneurs (en nombre de victoires), c'est le même classement que celui établi lors du week-end des 22 et 23 mars qui se répète. Par les gains, Laurent Abrivard, porté par ses résultats de samedi à Vincennes (et notamment le succès d'Inexess Bleu dans le Prix Kerjacques, Gr.2) est largement en tête et figure comme seul professionnel à plus de 100.000 €).





Dans le tableau des entraîneurs, mais selon les gains collectés par partant, la hiérarchie est bouleversée. Trois entraîneurs affichent plus de 15.000 € par partant.

Entraîneur - nbre de partants - vict. - place - gains/partant
1️⃣. Danny Brouwer - 1 partant - 1 vict. - 27.900 €
2️⃣. Pierre-Edouard Mary - 2 partants - 1 vict. - 20.250 €
3️⃣. Barbara Guenet - 1 partant - 1 place - 17.000 €


La hiérarchie est serrée dans les rangs des pères de gagnants. Il faut d'abord souligner que 80 étalons comptent au moins un vainqueur. Au sein de ce contingent, 18 passent à deux gagnants et plus. Et parmi ces derniers, 5 revendiquent au moins trois lauréats. Au sommet de ce tableau figure Un Mec d'Héripré (Orlando Vici), seul père de quatre vainqueurs. Le ressortissant du haras de la Futelaie précède pour l'anecdote son père Orlando Vici (Quadrophénio) et passe tout près du doublé victoires/gains, étant seulement précédé par Vittel de Brévol (Jag de Bellouet) dans le classement des gains, ce dernier ayant engrangé l'allocation de la victoire d'Inexess Bleu dans le seul Groupe 2 du week-end, le Prix Kerjacques, samedi à Vincennes.