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Iguski Sautonne, victorieux du Prix de l'Atlantique à Enghien
En bref - 05.05.2025

Samedi à Caen : les contours d'une réunion de gala

Àla veille du premier forfait, les pelotons de la réunion de gala de Caen, samedi, composée notamment par trois Groupes 2 (Prix des Ducs de Normandie, Prix Pierre Gamare-Étrier 3 Ans Q5 et Prix Henri Ballière-Étrier 4 Ans Q2) et un Groupe 3 (Prix Guillaume le Conquérant) commencent à se dessiner.
Alors que Richard Westerink a choisi de faire l'impasse sur cette étape normande avant le déplacement d'Etonnant (Timoko) à Solvalla quinze jours plus tard, Hohneck (Royal Dream), vainqueur de l'épreuve il y a deux ans, est le plus riche de la quarantaine d'engagés des "Ducs". Parmi ceux-ci, figure le nouveau vainqueur de Groupe 1 Iguski Sautonne (Village Mystic) à la faveur de sa spectaculaire fin de course dans le Prix de l'Atlantique, le 19 avril. L'entraînement de Matthieu Abrivard devrait être aussi représenté par Face Time (Coktail Jet), dont les "lignes" avec Inexess Bleu (Vittel de Brévol) lui confèrent logiquement des ambitions sur une piste où trois de ses quatre dernières apparitions en 2021 se sont soldées de succès.
Récente lauréate de son premier Groupe 2 dans la spécialité, Misty Girl (Love You) va tenter de confirmer son ascension dans la Q5 de l'Étrier 3 Ans en l'absence notamment de Masina de Tillard (Face Time Bourbon), sur la touche pour quelques mois. Elle va notamment recroiser la route de Mademoiselle Jane (Ready Cash), irréprochable depuis ses débuts dans la spécialité tout en étant à la recherche d'une première victoire.
Dans le troisième et dernier Groupe 2 de la réunion, Little Orelie (Feeling Cash) sera de retour sur une piste sur laquelle elle a remporté l'automne dernier le Saint-Léger des Trotteurs (Gr.1). Parmi les engagés, le nom de Louisiane des Vaux (Singalo) ressort puisque la jument de Paul Ploquin va se frotter pour la première fois aux meilleurs spécialistes forte de son invincibilité au monté en quatre courses à Vincennes.
Les prochaines échéances de ces courses :
◆ 1er forfait : mardi 6 mai, 10 heures
◆ 2ème forfait ou partants : mercredi 7 mai, 12 heures

Un départ, trop d'erreurs

La disqualification de Kasimir du Bois (Rêve de Beylev) lundi dernier à Cholet révèle un certain nombre d'anomalies qu'il conviendrait de modifier. Débutons par un rappel des faits : Franck Nivard devait se placer au second échelon de départ avec le protégé d'Eric Peltier selon les conditions de course du Prix des Tulipes. Mais parti avec les chevaux du premier échelon, il se voit disqualifié par les commissaires, lesquels appliquent le code. Soit mais quid des turfistes ayant engagé des paris sur les chances (réelles) de Kasimir du Bois ? Ils se sentent légitimement lésés alors que la situation résulte d'un bien trop grand nombre d'erreurs manifestes.
Tout d'abord celle de Franck Nivard. La sanction de quatre jours de mise à pied semble légère en termes de dissuasion et en rapport avec les conséquences pour les parieurs et l'entourage du cheval qui lui avait fait confiance.
Puis, il y a celle du starter et de son aide, lesquels auraient dû également s'assurer de la conformité du départ comme le stipule l'article 65 alinéa 6 du code de la SETF : "Dans les courses avec rendements de distances, le juge du départ doit s’assurer, avant de donner le signal du départ, que chacun des chevaux partants est placé à la distance confirmée au moment du pesage par le propriétaire ou son représentant". Ils ont reçu un avertissement oral de la part des dirigeants de la fédération régionale.
Le code est aussi fautif, n'étant pas totalement adapté. Il est régi par l'esprit socio-professionnel alors qu'il devrait aussi agir dans le sens du client final, à savoir le parieur : une déclaration de non-partant post-course n'aurait-elle pas été plus judicieuse ?
Et enfin, il y a les opérateurs eux-mêmes qui, dans pareille situation exceptionnelle, auraient dû générer le remboursement des paris engagés sur les chances de Kasimir du Bois.
Bref autant d'irritants qu'il conviendrait de gommer dans les meilleurs délais dans une période de tension sur le niveau d'enjeux et de non-dynamisme du pari hippique.

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