Aussi incroyable que cela puisse paraître, alors qu’il possède le plus beau palmarès du Centre-Est, Serge Peltier n’avait jamais encore remporté le Grand Prix du Conseil Municipal, à Vichy, le seul Groupe 2 de la fédération et surtout l’épreuve la plus convoitée de la saison dans la région. Comment dès lors ne pas voir comme un clin d’œil de l’histoire le fait qu’il y parvienne justement après avoir annoncé il y a déjà quelques mois qu’il mettrait un terme à la fin de l’année à sa carrière de pilote riche de plus de 2 000 victoires ? Harmony du Rabutin est venue réparer cette erreur de l’histoire de la carrière de Serge Peltier. Moins de vingt-quatre heures, disponible comme d’habitude, il a pris le temps de répondre aux questions de 24h le Mag, entre présent, passé et avenir.
24h au trot.- Un coup de quatre en mars à Paray-le-Monial, une performance exceptionnelle deux mois avant de fêter vos 71 ans, une victoire de prestige dans le Grand Prix du Conseil Municipal de Vichy mardi soir avec Harmony du Rabutin, une jument que vous adorez, on peut vraiment se demander pourquoi vous avez décidé d’arrêter de driver à la fin de l’année, non ?
Serge Peltier.- Vous venez de dire le chiffre qui a motivé ma décision... J’ai 71 ans. Depuis quelque temps déjà, je ressens des petites douleurs que je ne connaissais pas auparavant, surtout après les journées de courses. Or, il ne faut pas se faire d’illusion, cela va aller en se dégradant. En décidant d’arrêter à la fin de l’année, je vais être plus tranquille dans ma tête. Et puis, cela ne m’intéresse pas de finir ma carrière dans les profondeurs des pelotons.
Vous avez déjà d’ailleurs toujours dit que vous vouliez arrêter en haut de l’échelle.
Je le maintiens ! Ce matin (lire mercredi matin), j’ai eu les félicitations de Jean-Lou Peupion et de Philippe Békaert, même s’il me rappelait au passage que j’avais battu son fils (David), pour ma victoire avec Harmony du Rabutin (Royal Dream). J’ai été ému du témoignage de ces grands professionnels. C’est très important pour moi d’avoir cette reconnaissance. Être respecté des jeunes, c’est bien aussi à mes yeux. Pour réussir à se maintenir à ce niveau, c’est beaucoup de travail. J’aspire à un peu plus de tranquillité. C’est aussi du stress malgré tout si on veut le faire bien. Si on s'en fiche, on est bon à rien.
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