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Maxence Vaudoit
- 07.11.2025

Maxence Vaudoit, le "Medusa" c’est pour lui !

Maxence Vaudoit ne pouvait rêver d'une plus belle première victoire à Vincennes que celle qu'il a vécue lundi en remportant au sulky de Happy Danover le Prix Medusa, la plus prestigieuse des épreuves réservées aux apprentis de l'année à Vincennes à l'attelé.

Portrait

1.- LES COURSES FORCÉMENT
Avec un grand-père paternel entraîneur de trotteurs (Gérard Vaudoit), un grand-père maternel entraîneur de galopeurs (Luc Bellet), un père (Olivier), propriétaire et commentateur sur les hippodromes de Normandie, tout comme son grand frère (Lucas), un oncle entraîneur de trotteurs (Franck Delanoë), Maxence Vaudoit (20 ans) ne pouvait échapper à son destin. Sa maman, Gaëlle, a eu beau lui répéter "pense à autre chose" pour lui dire qu’il n’y avait que les chevaux, il n’a pas voulu y réfléchir. "J’ai toujours voulu en faire mon métier", dit-il comme une évidence. Une fois son brevet des collèges en poche, il intègre l’école de Graignes en première année de Bac.

2.- FRANCK NIVARD : "MON IDOLE"
Ses premiers trotteurs, Maxence Vaudoit les a attelés chez son oncle avant de faire ses trois premières années d’apprentissage chez Cédric Mégissier et Benoît Robin. C’est pour Franck Delanoë qu’il gagne sa première course avec Gard à Villedieu-les-Poêles en septembre 2023 devant sa famille et ses amis. Pendant toutes ces années, il croise régulièrement Franck Nivard. "C’est mon idole ! Il est natif d’Avranches comme moi et a été formé par l’oncle de mon père. C’est quelqu’un de simple et humble", apprécie-t-il. Comme un signe du destin, c’est la première personne qu’il a croisé mardi en sortant des balances après sa victoire dans le Prix Medusa avec Happy Danover que le quintuple vainqueur du Prix d’Amérique avait drivé lors de sa précédente course.

3.- CHAUD DE LA CASAQUE
"Si on m’enlève la compétition demain, je ne fais pas ce métier. Je reconnais être chaud de la casaque." Ce sont pendant les deux années passées chez Bruno Marie que Maxence Vaudoit a commencé à driver régulièrement. "Je savais que cela demanderait des sacrifices parce que c’est une écurie où il faut faire des heures et où les week-ends sont rares, mais c’est très formateur, souligne-t-il. Quand je suis arrivé chez lui, j’avais couru cinq fois. Il faut savoir ce que l’on veut. Tout le temps que j’aie travaillé pour lui, j’ai progressé et j’ai gagné des courses."

4.- JAMAIS DEUX SANS TROIS
Depuis un mois environ, il a rejoint l’écurie de Stéphane Provoost pour lequel il vient de gagner trois courses à la suite entre le 1er novembre et le 3 novembre, dont le convoité Prix Medusa à Vincennes. "Après mes deux succès du week-end, la famille et mes amis m’ont envoyé des messages en me disant jamais deux sans trois, raconte Maxence Vaudoit qui compte 22 gagnants. J’aime bien être optimiste, mais gagner le Prix d’Amérique des apprentis et en même temps ma première course à Vincennes avec un cheval qui avait une cinquième chance, ce n’était pas fait." C’est pourtant bien Happy Danover qui s’est montré le plus fort après un parcours "dans le rail car il faut le courir caché".

5.- L’APPEL DE CAGNES-SUR-MER
Maxence Vaudoit s’apprête à passer son troisième meeting d’hiver consécutif sur la Côte d’Azur. "J’ai aimé mes deux premières expériences avec Bruno Marie, confie-t-il. Là-bas, j’ai fait la rencontre de Maxime Grasset avec lequel je me suis bien entendu. Je descends pour lui cette année où j’aurai la responsabilité d’une cour alors qu’il fera les allers-retours." Le jeune apprenti y voit aussi une occasion d’enrichir son expérience et des opportunités d’être appelé pour driver. Son esprit de compétiteur n’est jamais loin.

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