Cagnes-sur-Mer adopte la positive attitude
La 28ème réunion du meeting d’hiver de Cagnes-sur-Mer, dimanche, a aussi sonné sa clôture. Ou plutôt ses clôtures puisque ce rendez-vous est aussi le dernier jour des trois meetings d’hiver cagnois qui se sont déroulés successivement pour l’obstacle et le plat, et concomittament aux deux précités pour le trot. À l’heure des bilans, les indicateurs sont en vert sur tous les tableaux : fréquentation du public, nombre de partants et enjeux. Notre dossier.
L’analyse du meeting avec Thomas Roucayrol
Directeur administratif de la société des Courses de la Côte d’Azur, Thomas Roucayrol nous a dressé le bilan de l’exercice 2023/2024. Tous les indicateurs généraux (public, enjeux et partants) sont en hausse mais méritent des commentaires particuliers en fonction du contexte spécifique de l’édition qui vient de se clôturer.
LES CHIFFRES-CLÉS (au 29 février)
Meeting de trot
■ 28 réunions (- 1 sur 2022/2023)
■ 220 courses (vs 226 en 2022/2023)
■ 2.571 partants au trot (vs 2.450 partants en 2022/2023 et 2.560 en 2021/2022)
■ 11,69 partants/course (vs 10,84 l'an dernier et 11,28 en 2021/2022)
■ 4 Quinté+ (- 1 sur 2022/2023)
Tous meetings confondus
■ Enjeux Premium : +4 % vs 2022/2023 (au 29 février avec un total de 304 M€ d’enjeux sur Cagnes)
■ Enjeux PMH : +7 % vs 2022/2023
NDLR : les chiffres consolidés avec les réunions de mars, dont celle de dimanche dernier, jour de Grand Critérium de Vitesse de la Côte d'Azur, ne nous ont pas été communiqués. D'après nos informations, la réunion de clôture a réalisé un "score" en adéquation avec ceux constatés durant l'hiver.
24h au Trot.- Parlons d’abord audience publique. Le public a-t-il été au rendez-vous cette année ?
Thomas Roucayrol.- Oui et c’est un de nos motifs de satisfactions. Avant la dernière réunion du meeting, celle de dimanche avec le Critérium de Vitesse en tête d’affiche, nous étions déjà à +18 % à périmètre comparable (pour l’ensemble des trois meetings cagnois). Nous étions à 34.383 personnes comptabilisées avant ce dimanche. Evidemment cette réunion de clôture, en raison de la météo exécrable qui a marqué le week-end, n’a pu répéter le très grand score de l’an dernier, exceptionnel même, puisque nous avions comptabilisé 5.500 personnes. Nous avons enregistré 2.717 personnes. Cela finalise quand même une augmentation du public de l’ordre de 10 %, pour l’ensemble des meetings, avec une réunion en moins (N.D.L.R. : une réunion PMH au trot a été transférée en été).
Où nous placent ces chiffres par rapport à l’époque pré-Covid, soit jusqu’en 2019 ?
En fait, on est maintenant revenus aux chiffres d’avant-Covid, des années 2018 et 2019. Refaire venir des gens sur l’hippodrome, cela se travaille sur le temps. Nous avons aussi un peu changé ces dernières années notre politique d’animation, en ciblant des journées, devenant des journées thématiques. Ces réunions marchent bien et jouent aussi un effet d’entraînement sur les journées pour lesquelles nous faisons moins de travail d’animation. Il y a comme un effet boule de neige. On cible un public familial avec un prix d’entrée à 5 € pour les adultes (gratuit pour les enfants). C’est un prix abordable pour passer en famille une après-midi dans un lieu sécurisé, riche en animations.
Et les enjeux sur hippodrome suivent-ils cette hausse du public ou avez-vous été à la conquête uniquement d’un public concentré sur les animations ?
Ce qui est rassurant, c’est que le PMH est en augmentation de 7 % (chiffres jusque fin février). Cela veut bien dire que le public conquis joue aussi. Nous avons réalisé cette année une belle opération, baptisée l’Apéro des Frenchy, avec des organisateurs extérieurs, le 23 février. Cela a été un beau succès public. Quasiment l’ensemble du grand hall avait été mis à disposition de l’opération, avec une ambiance musicale française, et beaucoup de trentenaires et quadragénaires parmi les 2.200 personnes. Nous avions mis à disposition des guichets et ce public a aussi joué. Ils se sont tournés vers les courses. C’est pour nous une dynamique interéssante, en particulier pour l’avenir avec beaucoup de gens qui ont découvert nos courses.
Côté enjeux Premium, quelle tendance ?
Avec mes derniers chiffres consolidés à disposition, au 29 février, nous sommes à 304 M€ d’enjeux sur l’ensemble de nos meetings, soit une hausse de +4 %. On notera que les enjeux Premium sur l’obstacle ont progressé de 6 % alors que notre nombre de partants lors du meeting a baissé.
On en vient donc aux offres de partants durant l’hiver à Cagnes.
Je viens de dire que le nombre de partants en obstacle a légèrement baissé. En revanche, en plat, on est en augmentation sensible à 11,6 partants par course, soit un cheval de plus en moyenne par course. Au trot, on a eu 2.571 partants, soit 11,69 partants par course.
Cela fait donc 0,85 partant supplémentaire en moyenne par course au trot. Des pistes d’explication ?
C’est la conséquence d’un ensemble d’actions. On a fait des efforts sur l’hébergement et le coût pour les entraîneurs avec un forfait de 40 €/box pour l’ensemble du meeting. On a aussi beaucoup travaillé pour assurer des pistes d’entraînement et de courses, dans toutes les disciplines, les meilleures possibles. Il s’agit là d’incentives. Et nous avons aussi retravaillé le programme avec les socioprofessionnels en commission et Freddy Dupont de la SETF. On a réajusté les courses qui étaient un peu creuses. Globalement, on a fait un travail à tous les échelons qui a porté ses fruits.
Ce qui est rassurant, c’est que le PMH est en augmentation de 7 %
©ScoopdygaThomas Roucayrol En termes d’accueil de chevaux pour le meeting, quel bilan ?
On est dans le même volume que les précédentes années mais, de toute façon, nous faisons le plein au trot au regard de notre capacité d’accueil. On refuse mêmes certaines demandes dès lors que les professionnels veulent absolumment des boxes en dur et ne veulent pas notre offre de boxes en bois, dans le secteur que nous appelons le Pavillon. La bonne nouvelle cette année est la participation d’entraîneurs nouveaux ou peu habitués, comme Bruno Marie et Pierre Belloche.
Tout cela nous amène à un bilan positif pour l’ensemble de vos meetings ?
Tout à fait. On peut encore ajouter un retour satisfait des professionnels sur les pistes, pour l’entraînement ou les courses, et les infrasctructures. Evidemment, il y a toujours des choses à améliorer mais le travail de nos équipes, dans le cadre d’un changement d’organisation et du recours à des promotions internes, mérite d’être salué. L’ex régisseur de l’hippodrome, Alain Le Tutour, désormais consultant, intervient toujours en précieux conseil et soutien. Quant à nos projets, ils ne manquent pas. Citons par exemple celui, majeur, sur la transition écologique pour lequel nous créons un groupe de travail d’un nouveau type, élargi, en associant les Collectivités Territoriales et des partenaires institutionnels et de la Société Civile.
Les sept entraîneurs à 200.000 € et plus
Entraîneur : nb partants | vict. | places (2e-3e) | Gains (€)
1️⃣. Nicolas Ensch : 168 | 19 | 31 | 566.745 €
2️⃣. Romain Derieux : 78 | 23 | 24 | 440.385 €
3️⃣. Romuald Mourice : 239 | 15 | 31| 423.035 €
4️⃣. Jean-Marie Roubaud : 135 | 13 | 17 | 296.050 €
5️⃣. Yohann Haret : 117 | 6 | 24| 247.895 €
6️⃣. Henk Grift : 66 | 10 | 12 | 227.615 €
7️⃣. Vincent Martens : 58| 10 | 15 | 201.510 €
Les huit entraîneurs à 10 victoires et plus
Entraîneur : nb partants | vict. | places (2e-3e) | Gains (€)
1️⃣. Romain Derieux : 78 | 23 | 24 | 440.385 €
2️⃣. Nicolas Ensch : 168 | 19 | 31 | 566.745 €
3️⃣. Romuald Mourice : 239 | 15 | 31| 423.035 €
4️⃣. Jean-Marie Roubaud : 135 | 13 | 17 | 296.050 €
5️⃣. Mickaël Cormy : 100 | 12 | 14| 196.045 €
6️⃣. Henk Grift : 66 | 10 | 12 |227.615 €
7️⃣. Vincent Martens : 58| 10 | 15 | 201.510 €
8️⃣. Bruno Marie : 70| 10 | 6 | 181.830 €
Numéro 2 lors du précédent meeting du tableau des entraîneurs par les gains (dont le leader était Romuald Mourice avec 23 victoires et 598.570 € cumulés), Nicolas Ensch retrouve son fauteuil de leader des entraîneurs par les gains, comme lors de l’exercice 2021/2022. Il a néanmoins un bilan en léger retrait sur l’an dernier (19 victoires et 566.745 € contre 20 victoires et 581.210 €). Dans les entraîneurs du haut du tableau, Romain Derieux affiche les meilleurs ratios, tant en termes de réussite sur le podium (60 %) que de gains par partant (5.646 € / partant).
Le commentaire de Nicolas Ensch
«
Dans l’ensemble, le bilan est bon avec 19 succès et de nombreuses places. Même si le total de victoires a été moins élevé cette année (20 en 2022/2023), je suis satisfait. Nous avons gagné un peu plus de 565.000 € de gains (vs 581.210€ en 2022/2023). Cet hiver, je n’ai pas eu de chevaux de Grand Prix comme lors des précédents. C’est important de faire un bon meeting car les mois qui suivent sont souvent plus creux. Mes pensionnaires n’ont pas un bon programme dans la région dans les prochaines semaines et l’écurie sera automatiquement moins présente en avril et mai. Le début de meeting a été assez discret mais nous avons réalisé une deuxième partie assez intéressante sans avoir de chevaux de premier plan. Dans l’ensemble, mes pensionnaires ont répondu présents à l’image d’Havana Moon (Sévérino), gagnante de deux de ses quatre courses, tout comme Eden Basque (Singalo), lauréat d’une seule course mais, à son niveau, les places sont belles. Je pensais que sa tâche serait plus compliquée par rapport à ses précédents meetings mais il a une nouvelle fois été fidèle au rendez-vous. À l’inverse, Honky Tonk Blues (Magnificent Rodney), gagnant de la Coupe des 6 Ans lors du précédent hiver et souvent vu à son avantage sur cette piste, a trouvé un programme compliqué et n’a pas été en mesure de s’imposer, prenant uniquement une quatrième place à la fin du mois de décembre. J’ai trouvé la concurrence un peu plus forte cet hiver et cela est un plus : cela nous permet d’avancer et de rester compétitif. La principale difficulté pendant le meeting est de s’adapter aux horaires de fermeture de la piste qui peuvent intervenir en milieu de matinée lors des réunions avancées au galop. Lorsque le soleil se lève à 7h30, le laps de temps pour effectuer les travaux des chevaux est assez (comprendre trop) court. C’est un paramètre important pour l’organisation d’une écurie comme la mienne, avec un effectif de 35 chevaux. Et cela nous contraint à travailler certains matins dans la précipitation. Ces conditions particulières m’incitent à me projeter sur le prochain meeting. Je devrais sûrement réduire mon effectif pour effectuer mon travail dans les meilleures conditions possibles. C’est, en tout cas, un vrai sujet et nos responsables doivent se pencher sur la question. »
©ScoopdygaNicolas Ensch Bruno Marie : bilan de son premier meeting cagnois
La victoire de
Félix du Bourg (Quid de Chahains), l’été dernier à Cagnes-sur-Mer, a nourri l’idée d’un meeting d’hiver sur la Côte d’Azur pour le professionnel normand Bruno Marie. Une fois le programme établi, l’entraîneur normand a sélectionné une douzaine de ses pensionnaires et a pris avec eux ses quartiers sur la Riviera. Il nous dresse son bilan.
«
Dans l’ensemble, mes chevaux ont été au rendez-vous et le bilan est positif avec 10 victoires pour 70 courses disputées sans compter les places. J’avais pour objectif d’en gagner 10 et il est atteint. Je dirais que c’est une première expérience positive qui devrait se répéter à l’avenir. High Fire Dairpet (Tag Wood) et Hollenbourg (Brillantissime), avec leurs quatre victoires respectives, sont les deux seuls à avoir réalisé une telle performance cet hiver à Cagnes-sur-Mer. Ils sont un peu courts pour Vincennes mais sont en mesure de bien faire ici. Ils se sont bien adaptés au changement de cadre et le soleil présent la plupart du temps a été bénéfique pour tout le monde. Le fait d’avoir acquis une maison non loin de l’hippodrome a aussi été un élément déclencheur. Elle nous permet de travailler dans des bonnes conditions personnelles. Dans mon organisation, il y avait également un point très important pour venir en meeting. Il s’agissait d’avoir une personne de confiance dans ma structure normande et, sur ce point, Matthias Legros a été irréprochable, me secondant parfaitement. Désormais, je suis heureux de rentrer chez moi, dès ce lundi, et j’espère que le soleil va me suivre en Normandie. »
Top-10 des drivers avec 5 victoires et plus
Driver : nb partants | vict. | gains (€)
1️⃣. Romain Derieux : 68 | 23 | 442.485 €
2️⃣. David Bekaert : 140 | 19 | 475.190 €
3️⃣. Christophe Martens : 92 | 16| 378.805 €
4️⃣. Nicolas Ensch : 139 | 15 | 467.915 €
5️⃣. Jean Charles Féron : 116 | 8 | 273.135 €
6️⃣. Romuald Mourice : 109 | 7 | 227.515 €
7️⃣. Bruno Marie : 47 | 6 | 146.390 €
8️⃣. Pierre Belloche : 30 | 5 | 135.310 €
9️⃣. Benjamin Rochard : 18 | 5 | 107.850 €
1️⃣0️⃣. Virginie Boudier-Cormy (amateur) : 14 | 5 | 21.760 €
Dans ce top-10, trois drivers affichent des taux de réussite gagnants particulièrement soignés : Romain Derieux avec 34 %, Benjamin Rochard à 28 % et Virginie Boudier-Cormy à 36 %. Parmi les singularités, il faut noter les scores de Franck Corbineau et Gwenn Junod (3 victoires avec 4 partants), de Robin Bouvier et Louis Baudouin (2 victoires en 2 présentations). Alessandro Gocciadoro, vainqueur de sa seule tentative, le Grand Critérium de Vitesse de la Côte d’Azur (Gr.1), mérite aussi une citation.
Le top-7 des jockeys
Jockey : nb partants | vict. | gains (€) | % podium
1️⃣. Quentin Seguin : 12 | 6 | 107.570 € | 83 %
2️⃣. Charly Bouteiller: 12 | 1 | 27.880 € | 17 %
3️⃣. Victor Saussaye : 4 | 1 | 26.990 € | 100 %
4️⃣. Oscar Placier : 4 | 1| 23.080 € | 25 %
5️⃣. Mathis Laffay : 4 | 1| 14.450 € | 25 %
6️⃣. Alexandre Bodin : 2 | 1| 12.430 € | 50 %
7️⃣. Jean Ferron : 1 | 1| 11.700 € | 100 %
Sept autres jockeys ont comptabilisé une victoire.
Le commentaire de Quentin Seguin
L'an dernier, Emma Callier et Quentin Seguin s’étaient partagé le titre avec 4 succès chacun. Cette saison, Quentin Seguin n’a laissé aucun rival s’approcher. Avec 6 victoires et 4 places en 12 courses, il a rapidement « tué le game ». Il nous a partagé son bilan personnel : «
J’ai souvent eu de très bonnes chances pour les grosses écuries de la région dans des épreuves assez creuses en partants. Dans ces conditions, cela a été aussi plus facile. Les courses au trot monté sont peu nombreuses dans le Sud-Est et il est vrai que je les dispute toutes. À 33 ans, je garde la forme même s’il m’arrive d’être un peu « rouillé » lorsque le laps de temps est long entre deux sorties dans la spécialité. En parallèle, j’ai deux chevaux sous mon entraînement et cela se passe bien. Enlado (Opium) et Haskido Thisacle (Nicolas Maria) m’ont apporté à eux deux sept succès depuis le mois de mai et cela permet de faire tourner l’écurie. Néanmoins, mon vrai métier est d’être jockey et cela reste ma principale source de revenus. Java d’Ecajeul (Carat Williams), pour Jean-Marie Roubaud, s’est totalement révélée au monté cet hiver avec trois succès et la victoire d’Initiale Castelets (Django Riff) le jour du Prix de la Côte d’Azur, pour Nicolas Ensch, a été une victoire importante. »
©ScoopdygaBruno Marie Top-4 des propriétaires à plus de 150.000 € de gains cumulés
Propriétaire : partants | vict.| gains (€)
1️⃣. Yannick-Alain Briand : 117 | 6 | 247.895 €
2️⃣. Ecurie Romuald Mourice : 115 | 7 | 214.820 €
3️⃣. Ecurie B : 36 | 6 | 170.190 €
4️⃣. Mauricette de Sousa : 32 | 9 | 164.410 €
Les deux propriétaires ayant présenté le plus grand nombre de partants (respectivement 117 et 115) occupent les deux premières places. Comme l’an dernier, Yannick-Alain Briand est le numéro 1 mais avec un score inférieur à la précédente édition (9 victoires et 325.540 € de gains cumulés). L’Ecurie Romuald Mourice gagne deux rangs, passant de la 4ème à la 2ème place. C’est la casaque de Mauricette de Sousa qui a remporté le plus de courses (9).
Les étalons se tiennent de près Top-3 des étalons
Etalons : partants | vict.| gains (€)
1️⃣. Ready Cash : 76 | 7 | 190.910 €
2️⃣. Prodigious : 59 | 7 | 189.630 €
3️⃣. Love You : 78 | 8 | 176.215 €
Seulement 1.300 € séparent Ready Cash (Indy de Vive) de son dauphin Prodigious (Goetmals Wood). On notera que Brillantissime (Ready Cash), 4ème par les gains avec 163.045 €, est le seul à avoir enregistré plus de 10 victoires (11 exactement).
Chevaux : le podium du meeting Top-3 des chevaux
Nom : courses | vict.| places | gains (€)
1️⃣. Vernissage Grif : 1 | 1 | 0 | 90.000 €
2️⃣. Floréal : 2 | 2 | 0 | 80.550 €
3️⃣. Eden Basque : 6 | 1 | 2 | 78.700 €
Focus sur 4 records battus pendant le meeting
◆1.609m - attelé (auto) - 1'08''1 par
Vernissage Grif : record de la piste, de France et d’Europe – 10/03/2024
◆2.925m - attelé - 1'14''4 par
King of Cash : record du parcours 3ans – 22/12/2023
◆2.925m - attelé - 1'12''7 par
King of Cash : record du parcours 4ans – 10/03/2024
◆2.925m - monté - 1'14''6 par
Jobourg Meslois : record du parcours 4ans – 22/12/2023
Cagnes se mobilise pour la transition écologique
Au lendemain de la fin du meeting d’hiver, dès lundi 11 mars, la société des courses de la Côte d’Azur a réuni pour la première fois un Groupe de travail d’un nouveau genre, sur le sujet de la transition écologique. Son objectif est de faire de l’hippodrome un exemple en matière de transition écologique et de développement durable, conformément aux objectifs Européens et du gouvernement français, en pleine concertation avec les Collectivités territoriales en y associant l’ensemble des partenaires institutionnels mais aussi de la Société Civile. Emmené au sein de la société hippique par son président, François Forcioli-Conti, et Michel Hunault, bénéficiant du titre de conseiller du président délégué à la transition écologique et au développement durable, ce groupe intègre également Louis Nègre, maire de Cagnes-sur-Mer et président délégué de la Métropole Nice Côte d’Azur, et Albert Calamuso, adjoint au maire de Villeneuve-Loubet, délégué à la Tranquillité Publique et à la Protection Animal. Il aura donc vocation à être ouvert aux acteurs locaux pouvant apporter leur contribution au sujet. C’est ainsi que le communiqué de presse cite : «
les industries, entreprises innovantes du Pôle régional Sophia Antipolis, l’université y auront toutes leurs places comme les acteurs de la filière environnementale sous l’égide de l’Etat et les directions concernées ».
L’un des dossiers sur la table, déjà largement conduit par la société des courses, est celui de la maîtrise et gestion de l’eau. Le communiqué de presse précise : «
L'Hippodrome de la Côte d'Azur s’est engagé dans une démarche éco-responsable en réduisant considérablement sa consommation d'eau pour l'entretien de ses espaces verts et Pistes, la diminuant de 60 à 70% en période de tension. Dans le cadre de la gestion et de la maîtrise de notre ressource en eau, nous progressons dans le développement du projet de réutilisation des eaux usées traitées (REUT) provenant de la station Véolia. L’objectif est de trouver des moyens d’approvisionnement alternatifs afin de diminuer nos prélèvements dans le milieu naturel et préserver ainsi la ressource en eau. Ce projet implique la collaboration de plusieurs partenaires, notamment la mairie de Cagnes-sur-Mer, la Chambre d’Agriculture, la Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM) et la SYMISCA. »