Assemblée Générale du GAET à Laval

Ce mercredi matin, le GAET (Groupement pour l’Amélioration de l’Elevage du Trotteur Français) a organisé son Assemblée Générale sur l'hippodrome de Laval, en préambule à la réunion Premium. Devant un parterre d'une soixantaine de personnes, le président Albéric Valais a fait le point sur l'activité des derniers mois de l'association et notamment sur ses participations à des groupes de travail avec l'IFCE (Institut Français du Cheval et de l'Equitation) et GDS (Groupements de Défense Sanitaire). Un point sur la situation de l'élevage du Trotteur Français a fait l'objet de plusieurs interventions. Guillaume Maupas, directeur des Courses et de l’Association SETF, a dressé le panorama d'élevage de 2023, mettant en lumière les derniers chiffres (12.407 juments saillies, le portrait robot de l'éleveur type avec 1,9 jument), et détaillé les évolutions des règles pour 2024 visant à "créer le moins de barrières possibles pour l'accès à la compétition et augmenter l'entrée des jeunes pouliches à la reproduction". De son côté, Albéric Valais a noté la baisse continue du nombre de naissances (8.835 "N") mais le maintien du nombre de qualifiés (plus de 4.100 sont projetés chez le "L"). Remarquant aussi que la "qualité du parc des reproducteurs (juments et étalons) progresse" via la mesure du BTR, il a mis sur la table les sujets que le monde de l'élevage doit aborder (ou réaborder) à plus ou moins brève échéance, comme le transport de semence ou la génomique. Sur ce sujet, le GAET demande la publication du génome des mâles (étalons) sous la responsabilité du gestionnaire du livre généalogique, soit la SETF.
Militant au nom du GAET (dont l'équipe dirigeante s'est enrichie de cinq nouveaux membres lors de cette AG) pour la création d'une Fédération nationale des éleveurs, tout en conservant les acteurs régionaux que sont les associations actuelles, Albéric Valais remarque que "aujourd'hui, globalement, tout le monde est d'accord sur cette idée". Guillaume Maupas répond sur ce point : "La SETF encourage un tel projet qui permettrait d'avoir un interlocuteur national fort sur l'élevage." Il ajoute aussi sur la feuille de route à venir : "Les responsabilités sociétales et environnementales (RSE) vont s'imposer dans toutes les décisions à prendre par la filière trot."

Richard Westerink visite Etonnant

Présent à Laval ce mercredi avec son pensionnaire Keep Trust (Timoko), avec lequel il se classera cinquième, Richard Westerink en a profité pour aller rendre visite à son champion Etonnant (Timoko), stationné depuis quelques semaines au Haras d'Avireau de Franck et Pauline Leblanc, en Mayenne, pour la saison de monte. Le professionnel des Landes était heureux de retrouver le vainqueur de l'Elitloppet (Gr.1) 2022. Absent des grands rendez-vous du meeting d'hiver, en raison d'un ulcère qui l'a diminué, Etonnant ne travaille pas actuellement. "Il a repris un peu de dos je trouve depuis son départ de la maison mais il n'a pas encore retrouvé toutes ses formes d'athlète, nous confie Richard Westerink. Cela va prendre du temps. Je le reprendrai après la saison de monte et je verrai alors à ce moment-là comment il évolue au travail. Aujourd'hui, je ne peux absolument pas me prononcer sur son futur sur les pistes."

Joumba de Guez travaille à Laval

Absente depuis son sacre dans le Prix Jag de Bellouet - Cornulier Races Q (Gr.1), le 17 décembre dernier, Joumba de Guez (Carat Williams) a travaillé ce mercredi à Laval. Tristan Ouvrie était son pilote et il nous a confié : "Tout s'est bien passé et les sensations ont été bonnes. Les consignes étaient de faire une sortie d'entretien, je n'ai donc fait que du fond, sans réellement accélérer. Je ne sais pas dans quelle discipline la jument effectuera sa rentrée, c'est Jean-Michel Bazire qui décidera, mais son objectif de début d'été sera le Prix de Normandie - Etrier 5 Ans Finale (G.1)", laquelle se disputera le dimanche 23 juin.