Ils sont jeunes et n’ont pas hésité à franchir le pas une fois leur licence d’entraîneur en poche en s’installant à leur propre compte. Pour un certain nombre d’entre eux, ce choix qui pourrait paraître audacieux est le plus souvent guidé par la volonté d’aller de l’avant et de travailler pour soi. C’est la démarche entreprise depuis bientôt deux ans par Élise Privat (25 ans). À la tête d’un petit effectif sur l’exploitation agricole familiale, à la sortie de Saint-Hilaire-du-Harcouët dans la Manche, qu’elle transforme petit à petit, elle ne ménage pas sa peine et ne compte pas davantage ses heures. Trois fois par semaine, elle fait même deux journées en une. Alors, sa première victoire le 25 juillet dans une réunion Premium avec Kalinka de Sée (Uzo Josselyn), à Cabourg, est à la fois une récompense et un encouragement à poursuivre dans la voie qu’elle s’est choisie. Rencontre.
Dernier samedi du mois de juillet. Il est 15 heures aux Yvets, sur la commune de Grandparigny à la sortie de Saint-Hilaire-du-Harcouët (Manche), le long de la voie verte qui emmène les randonneurs et cyclotouristes jusqu’au Mont-Saint-Michel, distant d’une trentaine de kilomètres. Élise Privat a déjà entamé sa seconde journée, celle consacrée à sa demi-douzaine de pensionnaires qui sont installés dans un ancien bâtiment de stockage du temps où ses parents, Olivier et Chrystelle, étaient à la tête de leur exploitation agricole où leur fille a décidé de voler de ses propres ailes dans la voie qu’elle s’est choisie, celle des chevaux de courses et plus encore de l’entraînement. La première partie de sa journée, elle l’a passée à une vingtaine de kilomètres de là, à Saint-Loup, chez Pierre-Jean Loivel qui développe le label d’Herfraie et est l’homme de confiance d’Olivier Philippe (Écurie du Haras d’Erable). "J’y vais trois matinées par semaine et je suis d’astreinte un week-end par mois, confie la jeune femme. Il y a entre cinquante et soixante juments environ. Je n’ai jamais compté mes heures et cela constitue un complément de salaire que mon écurie ne peut pas encore me verser." Cela l’oblige à une organisation qui ne laisse pas de place à l’improvisation, encore plus en cette période estivale : "Quand je travaille à l’extérieur et que je sais qu’il va faire 35 degrés l’après-midi, je commence à 4h30 à l’écurie de façon à faire deux ou trois lots avant de partir. Parfois, c’est rude, mais je n’ai pas le choix".
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