Gamay de l'Iton remet le couvert

Récent vainqueur d'un Groupe 3, le Prix Michel-Marcel Gougeon, Gamay de l'Iton (Bird Parker) a doublé la mise à ce niveau. Une nouvelle fois très fort, et costaud, il a repoussé jusqu'au bout l'attaque incisive d'Usain Töll (Googoo Gaagaa), le seul à venir contester sa supériorité dans la phase finale de ce Prix de Rouen. "C'est un chic cheval. Je me suis rapproché dans la descente, car cela n'allait pas assez vite pour lui. C'est un cheval froid qui aime quand il y a du rythme et j'ai pris mes responsabilités. Je ne craignais que Gaby (Gelormini), qui était dans mon dos, mais le mien ne lâche rien", a déclaré Eric Raffin. En sept associations, le couple driver-cheval fait afficher une réussite de 100 % dans les cinq premiers, avec désormais deux succès.

Jaguar Marancourt a du moteur

Il a un moteur. Jaguar Marancourt (Cristal Money) reste néanmoins perfectible. Fautif à deux reprises en début de carrière, il s'assagit et peut exprimer son potentiel. Il compte désormais deux victoires, acquises avec Jean-Philippe Monclin, qui n'a pas connu la défaite en sa compagnie : "Ce n'est pas un poulain facile à canaliser, mais c'est très bien ce qu'il fait aujourd'hui (dimanche). Il est généreux dans le parcours, et veut en faire trop. Il y a de la marge, mais il peut devenir un bon cheval. Le chrono est bon. Il a tiré jusqu'en plaine, mais il a accéléré facilement pour finir."
Acheté 20.000 euros aux ventes de yearlings sélectionnés d'Arqana Trot, il est le cinquième produit de Reine de Vandel (Défi d'Aunou) et son quatrième qualifié. Cette dernière appartient à la grande souche des Vandel, d'où son issus notamment Saxo de Vandel ou Memphis du Rib, étalons.