La première des sept journées des Ventes de Caen réservée aux yearlings – une huitième sera consacrée aux seul foals le 11 octobre- s’est tenue ce mardi sur l’hippodrome de La Prairie. Un an après une édition record pour l'Association des Éleveurs Normands au cours de laquelle le chiffre d’affaires avait dépassé pour la première fois les 3,3 M€, cette session de lancement était évidemment attendue pour savoir si elle placerait cette édition dans la lignée de la précédente. C'est le cas à la lecture des premiers indicateurs. La centaine de lot de cette première journée a généré un chiffre d’affaires de 531 600 € (en progression de 8 % par rapport à l’an dernier), avec un taux de vendus de 73,3 % (105 présentés / 77 vendus) et une moyenne de 6 903 € équivalente à l'an dernier. Au total, on répertorie 15 lots vendus à 10 000 € et plus (vs 13 un an auparavant) et 4 lots à 20 000 € et plus contre 2 en 2021. "Dès qu'un numéro sort du lot physiquement, il y a une forte demande", s'accordent dans leurs commentaires les principaux acheteurs.
À 24 000 €, le top price revient au lot 82 Liberté de Tillard (Boccador de Simm), une petite-fille de la classique Classe de Tillard et donc une proche parente d’Idao de Tillard, au départ du Critérium des 4 Ans dimanche, lui qui a acheté sur ce même ring caennais il y a trois ans. C’est Cédric Lebourgeois qui a signé le bon d’achat pour l’Écurie Pont de la Beauze dans le cadre d’une association. "Je suis satisfaite. Je m’attendais à ce qu’elle fasse un bon prix étant donné sa famille maternelle, puisqu’elle appartient à la souche de Classe de Tillard, avec donc Idao de Tillard en cerise sur le gâteau, commente Françoise Chaunion. Maintenant je ne savais pas si elle allait ou non passer la barre des 20 000 €. Au final, 24 000 € c’est très bien. C’est aussi une satisfaction de faire le top price."

LE TOP PRICE
#82 – LIBERTÉ DE TILLARD (F) – 24.000 €
Boccador de Simm et Kélia de Tillard (Bonheur de Tillard)
Vendeur : Élevage de Tillard
Acheteur : Écurie du Pont de la Beauze
Réaction de Cédric Lebourgeois : "C’est un achat pour des clients avec clairement une perspective d’élevage derrière vu le papier maternel de la pouliche. Elle a une morphologie pour devenir plus tard poulinière. Elle n’était pas forcément plus expressive que cela aujourd’hui (lire mardi) mais on voit bien sur les vidéos qu’elle est tonique. La production de la mère est correcte. Les clients s’étaient fixé un budget maximum de 25 000 €."

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