Peter Mary : à fond la forme !

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L'écurie de Pierre-Edouard Mary est actuellement en plein boum. Avec sept victoires à la clé en tant que metteur au point depuis le 18 octobre, ses pensionnaires ont donné à nouveau le sourire à l'entraîneur mayennais : "Nous avons fait un été très médiocre avec mes chevaux qui étaient malades. Il a fallu se re-concentrer. Depuis le mois d'octobre, on a retrouvé la forme avec la bonne équipe qui est autour de moi." Pour ses débuts sous la selle corde à gauche, Impala de Val (Viking de Val) est l'artisan du succès du jour. Sujet tout neuf, ce hongre de 4 ans n'a pas eu besoin de forcer son talent pour remporter la quatrième victoire de sa carrière en seulement dix sorties publiques. Elevé par Eric Lambertz, Impala de Val appartient à une bande d'amis. Co-propriétaire de ce bon élément, Hervé Lamy nous a indiqué : "Nous sommes quatre associés sur Impala de Val (Jean-Pierre Derouet, Michel Bezier, Eric Lambertz et Hervé Lamy). Avec Eric (Lambertz), on s'était dit que ça serait sympa d'avoir un cheval en commun tous ensemble. Eric Lambertz nous a donc vendu deux de ses chevaux issus de Viking de Val (Icare de Val et Impala de Val). Je fais partie des premiers propriétaires à avoir fait confiance à Peter Mary qui fait de l'excellent travail."

Irrésistible Paj fonce sans ses fers

Dans la course de série réservée aux poulains entiers et hongres de 4 ans, n'ayant pas gagné 55 000€, le dernier mot est revenu à Irrésistible Paj (Bon Copain). Depuis son succès enregistré le 22 avril à Vincennes, le pensionnaire de Patrick Ploquin s'était montré discret lors de ses dernières sorties, n'ayant jamais réussi à terminer sur le podium. Qu'est-ce qui a fait la différence ce mercredi pour le voir aussi efficace avec son jeu de jambes dans la phase finale ? "Le déferrage des quatre pieds l'a beaucoup aidé, a tout de suite indiqué son driver Paul Ploquin. Il avait besoin de confort lors de ses dernières courses. Ce soir, beaucoup de mes adversaires n'avaient pas d'ambitions. Dans le tournant final, j'étais en bonne posture sachant que je n''avais pas encore baissé les oeillères de mon partenaire. Il avait bien réagi à cet artifice le matin au travail." Des changements payants pour la famille Ploquin. En tant qu'entraîneur, Patrick Ploquin signe pour l'occasion sa première victoire du meeting (pour seulement son troisième partant).