Ilouane du Vivier ne devrait pas s’arrêter là

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Quatre victoires en huit courses, c’est le bilan d'Ilouane du Vivier (Repeat Love) depuis le début de sa carrière après son succès de ce mardi, le premier à Vincennes. Longtemps écartée des pistes, cette représentante de l'écurie de Jean-Yves Lecuyer reste désormais sur quatre victoires consécutives et ne devrait pas en rester là comme nous le confirme son entraîneur-driver Sébastien Ernault : "Ce n’était peut-être pas un gros lot mais la réduction kilométrique est bonne (1’13’’3). Avec ses grandes allures, je craignais la grande piste mais elle n’a pas fait d’effort en montant. Elle qui n’est pas très bonne vireuse a plutôt bien négocié le dernier tournant. Elle avait 2 000 € de gains il y a quatre mois. Elle a donc pris la très grande majorité de ses gains ces derniers temps mais je pense qu’elle peut continuer". Ilouane du Vivier est une propre soeur de Cloane du Vivier, laquelle n'a couru que onze fois mais a gagné à six reprises et s'est notamment classée deuxième du Prix des Centaures (Groupe 1) remporté par Athena de Vandel (Prince Gédé).

Haddock du Clos réapprend à gagner

Vainqueur de ses deux premières courses à la sortie de son hiver de 4 ans sous la selle, Haddock du Clos (Kepler) avait quelque peu perdu le goût de la victoire ces derniers temps. À son corps défendant, il n'a pas couru pendant plus d'un an avant de faire sa rentrée au début du mois de décembre. Depuis, ce représentant de la famille Mottier avait pris des places sans parvenir donc à renouer avec le succès, ce qu'il fait ce mardi en fin de réunion. "Il a eu des ennuis de santé et n'a donc pas pris de gains. Il est peut-être revenu plus fort. Au final, cette absence forcée lui a été profitable, note Mathieu Mottier. À la base, il était plutôt assez tendre mais il le fait aujourd'hui (mardi) comme un cheval assez dur." Après avoir fait un petit écart sur sa gauche comme s'il voulait prendre la petite piste, Haddock du Clos a montré en effet de la dureté pour revenir prendre le meilleur à la sortie de la plaine et le conserver jusqu'au bout. "J'ai laissé passer Pierre-Yves (Verva) mais celui-ci a été relayé à son tour, si bien que je suis ressorti car je ne voulais pas rester sur une troisième ligne en dedans. Le mien a tiré un peu et j'ai eu peur qu'il n'arrive pas à s'économiser, poursuit le lauréat. Heureusement, il a pu passer la montée à sa main avant de bien repartir pour finir."