Gef de Play a retrouvé son moteur

Le plus dur aujourd'hui était d'arriver à prendre la tête car il adore dominer.
Yoann Lebourgeois

Après une période compliquée, Gef de Play est de retour au summum de sa forme. En trottant dans le temps canon de 1'11 sur le parcours des 2175 mètres de la grande piste, le fils de Gazouillis devrait réaliser une grande année.

Faisant partie des meilleurs éléments de sa génération sous la selle à l'âge de 3 ans et lors de son début d'année de 4 ans, Gef de Play (Gazouillis) n'a pas répondu aux attentes placées en lui lors du deuxième semestre 2020. Depuis son succès, au début du mois de mars, sous la selle de Yoann Lebourgeois, le fils de Gazouillis nous montre un tout autre visage. Comme il aime le faire, le pensionnaire de Franck Leblanc a réussi à prendre les commandes de l'épreuve puis a imprimé un train très soutenu, ne se laissant jamais approcher dans la phase finale. « Le plus dur aujourd'hui (lire mardi), c'était d'arriver à prendre la tête car il adore dominer, signale le jockey normand. Ensuite, le cheval ne m'a pas embêté du parcours contrairement à certaines fois où il prenait mal le dernier tournant. Dans le final, il était parfait d'allures. Il revient tout simplement à son meilleur niveau. Dans le Prix Louis Forcinal, le cheval n'était pas affûté. Face à des chevaux comme Freeman de Houelle (Vigove), cela ne pardonne pas. À mon avis, il va pouvoir batailler face aux meilleurs au cours des prochains mois. » Au tracking, Gef de Play a fait un violent effort sur le pied de 1'05''6 en bas de la descente.
Son dernier kilomètre a été chronométré en 1'12''5. Vu le style de cette victoire, il est fort possible que Franck Leblanc continue de présenter son élève en région parisienne.

D'où vient-il ?

Elevé par Francis Drans et la SCEA Serge Delaunay, ce fils de Gazouillis est le meilleur des huit éléments de sa mère Paradise Island (87 850€). Dans ce croisement, on note un inbreeding 3X4 sur Istraeki.