Fanfaronneur a des raisons de l'être

Quand on gagne sa cinquième course de l'année en sept tentatives, surtout avec une marge aussi nette, porter le nom de Fanfaronneur (Rockfeller Center) n'est pas un problème. Vendredi en début de soirée à Laval, ce pensionnaire de Hédi Le Bec, toujours resté ferré en 2021, n'a pas eu à forcer son talent pour s'imposer une nouvelle fois avec Mathieu Mottier à son sulky, un tandem qui soit gagne (cinq fois), soit est disqualifié (trois fois). "C'est un vrai bon cheval, a commenté le pilote mayennais au micro d'Equidia Racing avant de filer pour prendre la route afin d'être à Vincennes pour la fin de la nocturne. Vu ses gains (N.D.L.R. : 136 900 €), il domine encore avec de la marge. Les cent derniers ont été les plus durs car il se relâche quand il est tout seul."

Houston Péji se rélève pleinement

Mickaël Lemercier, entraîneur de Houston Péji, n'est pas du genre à être très expansif mais la deuxième victoire du fils de Royal Dream (vainqueur à Graignes en avril) est incontestablement une vraie satisfaction, surtout que le partenaire d'Antoine Wiels a mis la manière en créant très nettement la différence dans les 200 derniers mètres après un sage parcours à la corde dans le sillage des animateurs. "C'est un poulain que l'on avait très bien qualifié et on commençait à douter un peu à 3 ans, a commenté le professionnel normand sur l'antenne d'Equidia Racing. Il fallait juste l'attendre, c'est un Royal Dream qui n'était pas encore venu. On récolte les fruits de notre patience. Les courses vont l'améliorer. C'est désormais le fer de lance de notre petite écurie."