Fairplay d'Urzy clôture son meeting en apothéose

Il fallait remonter au 23 février 2020 pour retrouver la dernière victoire de Fairplay d'Urzy (Ready Cash) à Vincennes. Ce mardi, le représentant de Christian Maréchal a été magnifique pour glaner le 14e succès de sa carrière. Battu du minimum par Dexter Chatho (Un Amour d'Haufor) le 22 novembre sur la cendrée parisienne, le protégé de Jean-Michel Bazire n'a pas trouvé plus fort que lui ce mardi. "J'ai eu un super parcours. Le cheval était parfait dans ses allures. Il était super souple, a indiqué JMB. J'ai gagné comme j'ai voulu. C'est impeccable." Son propriétaire était lui aussi ravi de voir son cheval s'imposer à nouveau dans le temple du Trot. "Jean-Michel m'avait dit que le cheval était au top de sa forme pour sa dernière course du meeting. Je suis très content de le voir gagner. Il s'en va ce soir (lire mardi) chez Thierry Duvaldestin pour effectuer sa deuxième saison de monte. Normalement, il ne va pas courir pendant la monte. J'espère que les éleveurs vont continuer à lui faire confiance. Fairplay d'Urzy était complet au haras l'an dernier. Sa mère (Romane d'Urzy) était une bonne jument tout comme sa grand-mère Gipsa d'Uzy, fille de Workaholic. Je tiens à remercier l'élevage Rivaillon (le label "d'Urzy") avec qui j'entretiens d'excellents rapports." Au début de son année de 7 ans, Fairplay d'Urzy approche gentiment de la barre des 500.000 € de gains (482.690 € pour être très précis).

Jamaïca, le goût du succès

Le tandem Jean-Philippe Monclin/Manuel Martinez a une nouvelle fois frappé avec un jeune élément sous la selle. Après avoir remporté ensemble un Groupe 2 avec Hope On Victory (Booster Winner) et un Groupe 3 avec Garibaldi (Love You) ces dernières saisons, il a pu compter sur Jamaïca (Booster Winner) ce mardi. Après des débuts victorieux à l'attelage, cette nièce de Norman Jet s'est imposée très plaisamment cette fois-ci sous la selle, restant donc invaincue en deux sorties publiques. "Je suis co-éleveur de cette pouliche avec mon ami Julien Peron. J'ai acheté sa mère à Jean-Etienne Dubois, commente Manuel Martinez. C'est une pouliche qui manque de force. Jean-Philippe (Monclin) veut l'arrêter. Avec Jean-Philippe, je ne peux pas dire que je suis malchanceux. Je tiens à préciser qu'Hope On Victory arrête sa carrière de course. Elle va peut-être être saillie par Prodigious."