Suite de notre série sur les femmes et les courses. Après Virginie Boudier Cormy, Carole Thomas et Gabrielle Mombourg dans nos précédentes éditions, voici la rencontre d'Emma Callier. La fille de l'entraîneur Pierre Callier nous parle de son parcours et de ses engagements pour les courses.
24H au Trot.- Pour quelles raisons avez-vous choisi le domaine hippique (animal, compétition, sport). Êtes-vous issue du milieu des courses ?
Emma Callier.- C’est assez simple, mon papa est entraîneur. Depuis toute petite je monte à cheval chez lui mais aussi au poney-club pour apprendre les codes de l’équitation. Sur ce point, mon père n’avait pas forcément le temps, ni la patience de me former. Ensuite j’ai commencé assez tôt à trotter les chevaux, les plus gentils, les vieux au début. Puis j’ai travaillé des chevaux au monté et mon père m’a proposé de débuter en course. J’ai commencé à monter à 16 ans pour lui en compétition tout en continuant mes études (BAC général économique puis École de Commerce). Et depuis août, je peux monter pour l’extérieur. Cela me permet de m’améliorer car je monte plus de chevaux, avec des profils différents. En fait, aussi que je me retourne, j’ai toujours eu cette passion pour les chevaux.
Comment pourriez-vous définir votre métier de jockey avec le statut d’apprentie ?
C’est un métier très prenant. Le matin, on s’occupe des chevaux, les entraîne dans l’optique de les amener dans les meilleures conditions possibles aux courses. L’après-midi, si je suis appelée par d’autres entraîneurs, je me rends aux courses. J’ai la chance que mon papa me libère pour monter pour l’extérieur, dès que j’ai besoin. J’ai aussi assez régulièrement des montes pour l’écurie familiale.
La gent féminine prend de plus en plus de place au sein des écuries et sur les bancs des écoles. Votre avis ?
Je vois cela comme le reflet de la société. Dans n’importe quel domaine, en politique par exemple, on voit que les femmes prennent de plus en plus de place et d’importance. Comme femme je le vois forcément positivement. Je pense que, dans nos métiers, on a besoin autant de femmes que hommes parce que les unes ont des qualités que les autres n’ont pas. Il n’y a pas de raisons qu’on ne soit pas à égalité.
Mes meilleurs souvenirs restent mes victoires.
Emma Callier
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