Suite de notre série sur les femmes et les courses. Après
Virginie Boudier Cormy, Carole Thomas, Gabrielle Mombourg et Emma Callier dans nos précédentes éditions, allons à la rencontre de Cécile Martineau. Visage et voix d'Equidia, la journaliste voue une grande part de sa vie aux courses et notamment au trot.
24H au Trot.- Pour quelles raisons avez-vous choisi le domaine hippique (animal, compétition, sport). Êtes-vous issue du milieu des courses ?
Cécile Martineau.- Mon papa est entraîneur. Il a une toute petite structure dans le Centre-Est, est agriculteur et entraîne quelques chevaux. J’ai baigné dans le milieu hippique depuis que je suis toute petite. S’il me semblait difficile de faire un métier directement en lien avec les courses – ou alors seulement avec des chevaux gentils… –, j’ai toujours eu en tête de trouver un métier en relation avec le cheval. Aujourd’hui je suis journaliste pigiste et travaille principalement pour Equidia. Je suis régionalisée en Basse-Normandie depuis cinq ans et voltigeuse sur les hippodromes de la région (Cabourg, Argentan, Graignes, etc.) lors des réunions Premium. J’ai également un poste régulier qui consiste à faire la rubrique Quinté + au Trot. Cet hiver, j’ai eu la chance de présenter les différents évènements rattachés au Prix d’Amérique Races ZETurf et ça c’était vraiment chouette.
Comment pourriez-vous définir votre métier ?
J’ai la chance de ne pas avoir vraiment l’impression de travailler, j’adore ce que je fais. Si je vais aux courses seule ou avec mes enfants, je passe la même journée parce que j’adore discuter avec tout le monde. Cette situation me convient à 100.000 %, je ne me verrais pas faire autre chose. J’essaie de faire connaître le milieu au mieux, de transmettre tout ce que l’on peut vivre grâce aux chevaux et aux courses comme les émotions, la joie et même la déception. C’est vraiment un bonheur.
La gent féminine prend de plus en plus de place au sein des écuries et sur les bancs des écoles. Votre avis ?
Je trouve que c’est bien, dans mon métier on ne peut en tirer que du positif. En général, on est bien accueillis. Parfois, les gens prennent peut-être plus de pincettes avec nous qu’avec des hommes. En tant que journaliste, je ne vois pas la différence entre un homme et une femme pour exercer notre métier.
Le fait d’être une femme a-t-il été ou est-il un frein ou un accélérateur ? Si vous aviez été un homme pensez-vous que votre carrière aurait-été la même ?
Je le vois comme un accélérateur car on n’est pas encore énormément de femmes. Sur certaines missions que j’ai pu avoir, j’ai entendu des gens dire "Ah c’est bien vous féminisez l’antenne !", et je pense que c’est un atout. J’ai rarement eu des réflexions misogynes.
Si l’on aborde des personnes avec le sourire, ça passe toujours mieux.
Cécile Martineau
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