A quelques heures des 1ères Assises de l’Élevage qui se tiendront vendredi à Vincennes, Jean-Pierre Barjon, le président de LeTROT, répond à nos questions sur la volonté avec laquelle ce projet d’importance pour l’avenir de la discipline a été construit et s’est développé depuis son annonce il y a quelques mois, sur les objectifs qui sont ceux d’un tel rendez-vous et sur l’état d’esprit qui l’anime.
24 Heures au Trot. Comment abordez-vous ces Assises de l’Élevage ?
Jean-Pierre Barjon. Fidèles à notre ligne de conduite, nous avons mis les informations à disposition de tous car, à la SECF, il y a beaucoup de travail de réalisé et du travail de qualité. Ma volonté est de le faire savoir et de l’offrir à tous. C’est un moment central en interne et en externe. Quand je parle de l’interne je veux parler de la Direction Technique qui peut ainsi mettre en lumière un certain nombre d’informations et d’études qui n’ont aucun intérêt à rester entre les mains de seuls spécialistes. La SECF a besoin d’exprimer son savoir : tous ces dossiers d’avancées des connaissances doivent servir à tous les membres de l’association LeTROT.
Et en externe avec la mise en place des bases d’un débat enrichi et constructif. Grâce aux infos mises à disposition de chacun et de façon apolitique, il sera intéressant de voir les prises de parole vendredi, avec un stade de maturité de la réflexion. C’est ainsi que je conçois notre rôle.
Pourquoi la consultation était-elle indispensable ?
J’ai entendu dire qu’on aurait modifié des résultats de cette consultation : mais quel serait notre intérêt ? Nous restons fidèles à notre méthode consistant à donner la parole à tous, pas seulement à ceux qui ont généralement droit au chapitre ou qui ont une capacité à s’exprimer plus régulièrement. Notre thèse est toujours la même : on fait le boulot, on sert le plus grand nombre en mettant sur la table des sujets bien connus dans le milieu des courses, on organise des Assises et les conclusions de celles-ci doivent ensuite servir de base de réflexion pour le Comité, lequel reste souverain. En fait, ces Assises de l’Élevage, comme les précédentes, seront un marqueur fort de ma méthode de présidence. En ajoutant le fait de vouloir donner accès à plus de savoir à disposition de tous. Comme on l’a fait à titre de rappel sur l’histoire du Stud-Book du Trotteur Français. Il n’y a pas de futur sans connaître l’histoire, le passé.
Quelles sont les séquences de la mise en place de ces Assises ?
Trois séquences auront rythmé ces Assises : la consultation, l’information sur les sujets-phares et le débat. Celui-ci a déjà débuté d’ailleurs et c’était le but, il va se poursuivre vendredi. Tout le monde peut y participer et nous avons invité un certain nombre de personnalités à y participer pour alimenter justement le débat. Certains ont accepté notre invitation, d’autres pas, ce que je regrette. Difficile de s’exprimer largement sur un sujet et ne pas venir en débattre quand un rendez-vous collégial est proposé.
La crainte de l’augmentation des courses européennes et d’une fragilisation du système actuel a été beaucoup évoquée durant cette période de préparation des Assises. Comment en tenez-vous compte ?
Je vous ferai tout d’abord remarquer que cette crainte existe déjà aujourd’hui qu’on modifie ou pas tel ou tel règlement. De plus, et notre travail de pédagogie préalable devait justement servir à cela, ce sont des sujets dissociés les uns des autres. Cela étant dit, nous avons intégré cet item à notre programme des débats de vendredi afin d’y apporter des réponses. Nous sommes à l’écoute en même temps que nous informons.
Le fait que votre avis sur les deux questions centrales soit a priori connu a-t-il pu jouer un rôle sur les débats ?
Je le redis, ma seule volonté est de donner la parole au plus grand nombre avec la diffusion la plus large des informations. Je donne quatre ans de ma vie avec mes méthodes pour faire avancer les choses. Ce ne sont pas mes avis qui comptent mais plutôt les méthodes que je peux apporter et proposer. Comme la nécessité pour tout entrepreneur, les entraîneurs ou les éleveurs dans notre cas des courses, d’être convaincu des bienfaits de la formation continue sur tous les sujets. Et l’élevage avec toutes ses avancées récentes notamment sur la génomique ne peut y faire exception selon moi. C’est l’essence de ces Assises.
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